Le 22 novembre le Liban a fêté son indépendance : un mot lourd de sens dans un pays tiraillé par plusieurs puissances et qui vient à peine de retrouver son Premier ministre.
Marwan Tahtah/AFP
Saad Hariri s’était donné la stature progressive d’un homme de compromis. À terme, ce fut aussi la figure d’un homme seul.
Démissionera, démissionera pas ? Les positions floues de Saad Hariri reflètent l'étau dans lequel Liban est actuellement pris, que ce soit en terme de politique intérieure ou internationale.
Joseph Eid/AFP
Raphaël Gourrada, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le Liban est une fois de plus ballotté par les remous des tensions régionales qui montrent les limites d’un système politique fondé sur le consensus et les représentations confessionnelles.
Le 14 octobre 2017, un homme lit la presse iranienne au lendemain du discours de Trump sur l'Iran.
STR / AFP
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le discours partial et biaisé du Président américain pourrait provoquer une régression en Iran vers un retour d’un anti‑américanisme primaire des premières années de la Révolution islamique.
Portraits de Xi Jiping et de Mao Zedong côté à côté. Le nom du président Xi et son idéologie ont été inscrit dans la charte du PCC, un honneur jusqu'à alors réservé à Mao.
Greg Baker/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le 19ᵉ congrès du PCC confirme l’ascension d’une Chine de plus en plus offensive sur la scène mondiale, incarnée par un dirigeant et idéologue de plus plus difficilement contestable.
La visite le 5 octobre du roi Salman à Moscou, reçu par le président Poutine pourrait dévoiler de nouvelles alliances, notamment au Moyen-Orient.
Alexey NIKOLSKY / SPUTNIK / AFP
Vladimir Poutine s’appuie sur un storytelling fluctuant, entre rapprochement et rejet des valeurs européennes. Ce dernier positionnement s’affaiblit en raison de la situation économique du pays.
Entraînement des soldats ukrainiens du Bataillon Donbass (ici en 2014).
ВО Свобода/Wikimedias
Céline Marangé, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Le Donbass est devenu un territoire dont ni Kiev ni Moscou ne veulent, mais que ni Kiev ni Moscou ne peuvent abandonner pour des raisons de politique intérieure et de crédibilité internationale.
Vue depuis les tours du Mecca Royal Hotel Clock Tower, sur les pèlerins à la Grande Mosquée, à la Mecque, durant Ramadan en 2015, ville sainte de l'Islam située au coeur de l'Arabie Saoudite.
L’orthodoxie salafiste est, depuis un siècle, devenu un axe de politique étrangère majeure au sein du royaume saoudien.
L'Indonésie a été l'un des pays fondateurs de l'ASEAN mais peine aujourd'hui à trouver une place de choix dans l'économie mondiale.
JUNI KRISWANTO / AFP
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Depuis plusieurs années déjà, des voix se font entendre pour alerter sur les dangers que pourraient représenter les robots tueurs. Cette photo a été prise en avril 2013, à Londres, lors du lancement de la « Campaign to Stop Killer Robots », qui regroupe plusieurs organisations non gouvernementales.
Campaign to Stop Killer Robots/Flickr
Alors que l’arrivée de robots tueurs suscite des inquiétudes, on peut également se poser la question de ce qu’implique l’apparition d’êtres humains qui semblent agir comme des machines.
Des habitants de Pyongyang saluent le nouveau teste nucléaire mené par le régime de Kim Jong-un.
Kim Won-Jin/AFP
Que faire face aux provocations répétées du régime nord-coréen ? Si les États-Unis de Donald Trump disposent de plusieurs options, aucune ne semble véritablement en mesure de stopper Kim Jong-un.
Un écran géant ans une rue de Tokyo, le 29 août au matin.
Kazuhiro Nogi/AFP
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
Le Président Macron à son arrivée en Autriche, le 23 août.
Betrrand Guay / AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Faute de propositions de négociation adaptée, la menace nord-coréenne perdure, la Chine avance ses pions et l’alliance de sécurité organisée autour des États-Unis en Asie du Nord-Est vacille.
Le président Emmanuel Macron, lors d'une visite le 20 juillet 2017, à la base aérienne 125 Istres-Le Tubé.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Le président syrien Bachar El-Assad (à gauche) et le président turc, Recep Tayyip Edorgan (à droite), en juin 2010, à Istanbul.
Osman Orsal/AFP
La Turquie, qui voulait renverser le président syrien, a de bonnes relations commerciales avec Damas. Elle est le premier exportateur vers la Syrie et parmi les premiers importateurs de biens syriens.
Défilé du 14 juillet 2017, à Paris.
Christophe Archambault / AFP
La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au G20 de Hambourg, le 9 juillet 2017.
Kremlin.ru/Wikimedias
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.