Même s’ils ne sont pas jugés, faut-il renoncer à toute action politique ? Cela reviendrait à instiller un virus potentiellement dévastateur dans le corps des démocraties libérales.
Alep, le 27 septembre. Le corps sans vie d'un enfant vient d'être sorti des décombres.
Karam al-Masri/AFP
Après des semaines d'intenses bombardements, le régime de Damas va remporter la victoire à Alep. Face à l’impuissance affichée par la « communauté internationale », il ne faut surtout pas se résigner.
Lors de la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement, en juin 2014.
Ambassade de France aux États-Unis/Flickr
Pour la dernière fois de la présidence de Barack Obama et du mandat de [François Hollande, les deux hommes intervenaient devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le temps des bilans.
Un enfant reçoit les premiers soins après un bombardement attribué à l'armée de Bachar al-Assad de la localité de Douma, à l'est de Damas.
Abd Doumany/AFP
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
Le président Erdogan, à son arrivée au G20 en Chine le 4 septembre.
Etienne Oliveau/AFP
Un temps affaibli politiquement, le président turc a lancé une offensive contre tout ce qui de près ou de loin risquerait de le menacer, aussi bien à l’extérieur de ses frontières qu’à l’intérieur.
Le 24 août, l'armée turque lance une opération d'envergure en territoire syrien.
Bulent Kilic / AFP
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
50 000 navires marchands font transiter chaque année des millions de tonnes de pétrole sur le Bosphore.
Bertl123/shutterstock
Dotée d’une situation géographique exceptionnelle entre l’Europe et le Moyen-Orient, la Turquie est devenue un acteur incontournable dans le transport des hydrocarbures à destination de l’Europe.
Sur la promenade des Anglais le 19 juillet.
Valery Hache/AFP
La tentative de putsch ratée en Turquie et les purges massives qui suivent pourraient avoir des implications négatives sur les relations d’Ankara avec l’OTAN et l’Union européenne.
« Je préfère vous prévenir… ça va être long. »
Dan Kitwood/EPA
D’un renseignement défectueux à une organisation désastreuse, en passant par une surveillance lacunaire, la guerre en Irak était un gâchis avant même d’avoir commencé.
Les Parlementaires irakiens (ici au Baghdad Convention Center dans la Green Zone) doivent prendre part au contrôle budgétaire. Un impératif démocratique.
James Gordon/WIkipedia
Dans le processus de reconstruction de l’Irak, il est crucial de mettre en place une saine démocratie budgétaire pour que le parlement prenne véritablement part au contrôle des finances publiques.
Un policier israélien face à des manifestants palestiniens et israéliens dénonçant le mur de séparation.
Musa Al Shaer / AFP
La France souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais au-delà de cette bonne volonté, en a-t-elle encore les moyens ?
Le 26 avril 2016, François Hollande célèbre «le contrat du siècle» avec l'Australie.
Christophe Petit Tesson / POOL / AFP
Jamais depuis la guerre les dirigeants de l’Europe n’ont porté une telle responsabilité : l’histoire les jugera sur leur action européenne beaucoup plus que sur leur bilan national.
L’Europe est en crise, l’Europe est mortelle. Mais elle n’a pas dit son dernier mot. Elle dispose même de multiples leviers pour tenter de surmonter cette phase délicate de sa courte histoire.
Près du village d’Idomeni, à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, le 19 avril.
Daniel Mihailescu/AFP
L’accord signé entre l’UE et la Turquie confie le soin à Ankara de faire le tri entre demandeurs d’asile et réfugiés. Mais l’efficacité de ce deal moralement douteux est loin d’être évidente.
Le 5 avril 2016, Barack Obama dans ses murs.
Saul Loeb/AFP
En exprimant ses regrets à propos de l’intervention militaire en Libye, le président américain confirme sa singularité : sa grande méfiance vis-à-vis de l’usage inconsidéré de la force.
Le drone de combat MQ-9 Reaper
US Air Force/Wikipédia
Ludovic Fabre, Centre de Recherche de l’Armée de l’Air (CReA) e Yves Auffret, Centre de Recherche de l’Armée de l’Air (CReA)
Toutes les armées du monde s’intéressent aux drones armés et autonomes. Sont-ils le futur des conflits ? Et sont-ils compatibles avec les principes éthiques de la « guerre juste » ?
Partisan d'une approche multilatérale, Barack Obama est critiqué, y compris par ses alliés, pour sa supposée indécision.
Mandel Ngan/AFP
En refusant in extremis de bombarder le régime de Damas en 2013, Barack Obama aurait encouragé l’usage de la force sur la scène internationale. Un constat un peu simpliste.