Le bras de fer entre les deux puissances suscité par l’assassinat du journaliste saoudien en Turquie fait resurgir le fossé idéologique qui sépare ces deux grandes puissances régionales sunnites.
Le 11 novembre 1918, jour de l'amistice, quelque part en France.
fidber/Flickr
« Grande guerre », ou « guerre mondiale » ? Le décalage de terminologie chez les belligérants de 14-18 recouvrait une différence de vision géopolitique.
Le vote du 4 novembre intervient trente ans après la signature des accords de Matignon.
Shutterstock
La présence française apparaît désormais souhaitable aux yeux des États du Pacifique, notamment pour l’Australie, pour contrebalancer une Chine qui monte en puissance.
Des supportrices iraniennes dans un stade de Téhéran, lors du match amical contre la Bolivie, le 16 octobre 2018.
Stringer/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
Même les plus reconnus des universitaires peuvent, par idéologie, omettre ou brouiller les informations contribuant à une meilleure analyse de phénomènes complexes. Université de Columbia.
InSapphoWeTrust/Flickr
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La lutte contre les fake news implique de prendre en compte l’impossible partialité des producteurs de savoirs, médias de qualité et universitaires, ainsi que le montre l’émergence de Trump.
Justin Trudeau à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 21 septembre 2018.
Timothy A. Clary/AFP
La position nationaliste de Trump s’applique a priori à tous les sujets relevant de la concertation multilatérale, et de ce fait hypothèque la notion même de « communauté internationale ».
Les grèves internes dans tout le pays pourraient nuire à l'économie au moins autant que les sanctions annoncées (Téhéran, 2017).
Stella Morgana
La rapide pacification des relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée aura surpris même les observateurs les plus avertis. Comment expliquer un si brusque renversement ?
Juste après un attentat suicide à Kirkouk en novembre 2017.
Marwan Ibrahim/AFP
Loin d’avoir été défait, le mouvement djihadiste conserve d’importantes capacités de nuisance sur fond d’instabilité sociopolitique structurelle en Irak.
Le président Xi Jinping avec ses homologues lors du Forum de coopération chine-afrique, le Sud-africain Cyril Ramaphosa et le sénégalais Macky Sall le 4 septembre à Pékin.
Lintao Zhang/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Alors que les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-unis se poursuivent, Pékin joue de sa puissance pour appuyer ses positions stratégiques sur le continent africain.
Alors que les décisions de Donald Trump remettent en cause de nombreuses règles du commerce international, retour historique sur la fabrication du concept de multilatéralisme des échanges.
Pièce d'antiquité dévoilée au public le 28 février 2015, lors de la réouverture du musée national de Baghdad, un tiers des œuvres avaient été pillées en 12 ans de guerre.
Sabah Arar/AFP
Martin Godon, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le trafic d’antiquités a été médiatisé avec l’activité de Daech : or les recherches montrent que ce dernier est souvent client et non acteur de ce vaste crime aux rouages savamment organisés.
Le Président Macron, le 2 juillet 2018, à Nouackchott (Mauritanie), en présence de ses homologues du G5 Sahel.
Ludovic Marin/ AFP
La visite récente d’Emmanuel Macron sur le continent, bien que planifiée depuis plusieurs semaines, visait à sauver une force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) en grand péril.
Le Président iranien Rouhani lors d'une visite à Vienne, le 4 juillet 2018.
Georg Hochmuth/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Lors de négociations à Vienne, en avril 2015.
US State Department/Wikimedia
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
Angela Merkel et Emmanuel Macron à Mesberg (Allemagne), le 19 juin 2018.
Ludovic Marin/AFP
Si rien en Europe ne peut se faire contre l’Allemagne et la France, il n’est pas assuré dans le contexte européen d’aujourd’hui que le tandem franco-allemand ait la force d’entraînement requise.
Dans le port d'Hodeida, au Yémen, un combattant d'une brigade soutenue par l'Arabie saoudite pointe son fusil sur un poster à l'effigie du leader des Houtis.
Saleh Al-Obeidi / AFP
Il y a urgence humanitaire absolue à obtenir le plus rapidement possible un cessez-le-feu. Mais une conférence purement humanitaire, comme à Paris ce 27 juin, a peu de chance d’aboutir à un règlement.
Dans une fan zone de Kaliningrad, le 19 juin, lors du match Russie-Egypte.
Ozan Kose/ AFP
Que Kaliningrad apparaisse accueillante aux supporters durant quatre matches est souhaitable. Mais cela ne suffira pas à faire cesser le « Grand Jeu » que se livrent les puissances dans la zone.
La ‘Grande muraille de sable’ créée par Pékin. Vue aérienne de l'archipel Xisha. Pékin a fait émerger des territoires afin de mieux les réclamer en mer de Chine du sud.
Steve Iksan/Flickr
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Alors que le sommet de l’OCS, le G7 et la rencontre Kim/Trump rappellent la montée en puissance de la Chine et les enjeux de sécurité, la mer de Chine méridionale concentre tensions entre puissances.
Un groupe d'étudiants à Pyongyang, le 10 juin 2018.
Ed Jones / AFP
En cas d’échec du sommet du 12 juin, les deux protagonistes perdraient tous les deux la face. Mais le plus grand perdant serait Trump qui se veut un maître du « deal ».