Une personne consulte son smartphone à côté d’une vitre portant l’inscription « Vengeance pour Nahel. ACAB » à Nanterre, le 30 juin 2023. « ACAB » signifie « All Cops Are Bastards », soit « tous les flics sont des salauds ».
Bernard Guay/AFP
Stefania Di Stefano, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Les appels à la violence publiés en ligne pendant les émeutes consécutives à la mort de Nahel M. ont incité Emmanuel Macron à évoquer la possibilité d’un blocage des réseaux sociaux.
Elon Musk se veut le héraut d’une liberté d’expression aussi large que possible. Un rôle difficile à concilier avec celui de patron de Twitter.
Suzanne Cordeiro/AFP
Elon Musk s’est engagé à « rétablir la liberté d’expression » sur Twitter. Mais, dans les faits, la modération reste incontournable.
Le pdg de Meta, Mark Zuckerberg, lors de l'annonce du changement de nom de Facebook pour Meta, le 28 octobre 2021, depuis Sausalito en Californie.
(AP Photo/Eric Risberg, File)
Meta menace de retrancher les contenus journalistiques de sa plate-forme Facebook au Canada si Ottawa adopte le projet de loi C-18 sur les nouvelles en ligne. Bluff ou menace à prendre au sérieux ?
Un immeuble dit intelligent. Qu’en est-il de notre libre arbitre quand les choix sont faits pour nous par la technologie imbriquée dans l'immeuble ?
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Avoir la capacité de décider de faire ou de ne pas faire une action et d’agir en conséquence est une définition de base de la liberté. Les immeubles intelligents remettent en cause cette liberté.
De très nombreux sites sont bloqués par la censure russe. Mais ce blocage n’est pas à toute épreuve.
FellowNeko/Shutterstock
Olga Bronnikova, Université Grenoble Alpes (UGA) e Françoise Daucé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Certains médias interdits en Russie cherchent à échapper à la censure et expliquent à leurs lecteurs comment continuer de les lire. Des recommandations qui peuvent aussi se révéler utiles ailleurs…
Le compte Twitter d'Elon Musk, qui a acquis la plateforme le 25 mai 2022 pour 44 milliards de dollars américains.
Olivier Douliery/AFP
Twitter, plus que tout autre réseau social, permet de suivre et de commenter les événements en temps réel. L'acquisition de la plate-forme par Elon Musk pourrait radicalement changer la donne.
Sans les services proposés par les géants du numérique, le confinement n’aurait sans doute pas été possible aussi longtemps.
Justin Tallis / AFP
La montée en puissance des plates-formes, qui s’est accélérée depuis le printemps 2020, complexifie la réponse envisagée par les États en matière de régulation.
Dès les premiers mois de la crise sanitaire, on a pu voir se déployer des dispositifs inédits de surveillance sanitaire à grande échelle, comme ces caméras thermiques à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, en démonstration lors d'une visite de Jean Castex le 24 juillet 2020.
Christophe Petit Tesson/AFP
Une transformation profonde s’est jouée ces derniers mois : l’avènement de nouvelles formes numériques de contrôle et de surveillance, et leur extension au biologique.
Devrons-nous recourir systématiquement à la technologie pour vaincre la crise sanitaire? Ici à Paris, terrasse d'un café ,le 23 mars où sont attablés les ‘ours en peluche’ de Philippe Labourel.
Anne-Christine POUJOULAT / AFP
Le passeport sanitaire va-t-il devenir une réalité ? Après des mois de débats parfois houleux et de controverses, le recours à des outils technologiques risque de bouleverser notre droit.
L'instauration du « Conseil de surveillance » vise à doter Facebook d'un organe de supervision indépendant.
Cryptographer/Shutterstock
Facebook a mis en place un « Conseil de surveillance » censé veiller aux droits de ses utilisateurs. Peu de temps après sa création, cette instance doit trancher une question des plus sensibles.
Le 7 décembre 2020, la CNIL a infligé des sanctions de 100 millions d’euros à Google et de 35 millions d’euros à Amazon.
Lionel Bonaventure / AFP
L’autorité administrative française a estimé en décembre dernier que la politique de collecte de données sur l’usager des géants américains restait trop opaque.
Les réseaux sociaux ont-ils commis un acte de censure en fermant les comptes du président des États-Unis en exercice ?
Justin Sullivan/Getty Images North America/ Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les spots politiques, qui inondent le Web américain, sont souvent emplis de mensonges. Il est pourtant difficile, voire impossible, de les faire retirer. Or leurs effets sont majeurs.
Des membres de la Coalition for Humane Immigrant Rights (CHIRLA), le plus grand groupe de défense des droits des immigrés en Californie, brandissent des pancartes portant la mention « Menteur », en anglais et en espagnol, lors du discours du président Trump sur l'état de l'Union, le 5 février 2019, à Los Angeles, en Californie.
Mario Tama/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, on le sait, a un rapport particulier à la vérité, son administration ayant notamment forgé le concept éloquent de « faits alternatifs ». On le constate encore dans la campagne actuelle.
Les relations sont extrêmement tendues entre Twitter et le possesseur de l'un de ses comptes les plus suivis au monde.
Olivier Douliery/AFP
Derrière l’actuel bras de fer que se livrent Donald Trump et Twitter, on assiste à un combat qui oppose le président américain à l’ensemble des entreprises de l’Internet de la Silicon Valley.
Les outils de traçage des contacts nécessitent un taux d’adoption élevé pour fonctionner efficacement.
Thomas Samson / AFP
Une analyse des réactions des internautes indique l’existence de barrières d’ordre politique, fonctionnel et éthique quant à l’utilisation de cet outil de traçage.
Un logo indiquant Covid tracker est représenté dans un centre d'appels dédié au traçage des contacts, où des appels téléphoniques sont effectués pour cartographier le nombre de personnes à Bruxelles qui ont contracté le Covid-19, le 8 mai 2020 à Bruxelles.
Laurie Dieffembacq/Belga/AFP
Coup de projecteur sur Health Data Hub, un projet national français fondé sur le recours à l’intelligence artificielle… et à certains géants mondiaux du numérique, ce qui pose divers problèmes.
Le ministre de la Santé Olivier Véran à l’Assemblée nationale, où a été votée la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet.
Thomas Samson / AFP
L’état d’urgence sanitaire a été prolongé début mai. Malgré les réserves des instances chargées de surveiller l’état des libertés, les garde-fous prévus par le texte de loi semblent bien insuffisants.
Vladimir Poutine préside une réunion par vidéoconférence sur la pandémie de Covid-19, à la résidence d'État de Novo-Ogaryovo, près de Moscou, le 20 avril 2020.
Alexey Druzhinin/Sputnik/AFP
Au pays de Vladimir Poutine, l’amplification de la surveillance numérique mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 suscite bien des inquiétudes.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maître de conférences HDR et avocat. Directeur du Master droit du numérique. Directeur du DU informatique et libertés, Faculté des sciences juridiques, Politiques et Sociales (FSJPS), Université de Lille