L’escalade avec le Pakistan a permis à l’Inde de Modi de détourner le regard de la région réellement sous tension : le Cachemire.
Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie et des Finances en visite au Puy du Fou en 2016 avait qualifié le parc de « joyau culturel et économique ».
Loic Venance/AFP
Le parc d’attractions du Puy du Fou cache une autre réalité derrière son ambiance bon enfant : les nationalismes européens y puisent une partie de leur arsenal culturel.
La « Statue de l'Unité » est devenue la plus grande statue du monde, représentant l'homme politique Sardar Vallabhbhai Patel, dans l'état du Gujarat dont est originaire l'actuel chef de l'état indien.
Sam Panthaky/AFP
La course aux statues géantes de chefs de guerre ou d’hommes politiques marque-t-elle un tournant dans l’Inde néolibérale de M. Modi ?
Des milliers d'évangéliques américains participent à un rally en faveur du candidat évangélique Franklin Graham, sur une place près du Capitol de Nashville, au Tennessee, le 3 mai 2016.
(AP Photo/Erik Schelzig)
Soyons conscients du poids politique de la droite religieuse, même au Canada. Ces groupes savent comment se mobiliser autour de causes communes, et discrètement réseauter avec la classe politique.
Emmanuel Macron et Viktor Orban, à Salzbourg (Autriche), le 20 septembre 20218, lors d'un sommet informel de l'UE.
Georg Hochmuth / AFP
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Un partisan de Jaïr Bolsonaro, à Sao Paulo, le soir de la victoire du candidat d'extrême-droite.
Miguel Schincariol / AFP
Propos outranciers et insultants, incitations à la violence, patriotisme débridé et conservatisme assumé, la radicalité devient la norme des campagnes victorieuses, au Brésil comme aux États-Unis.
Des supportrices iraniennes dans un stade de Téhéran, lors du match amical contre la Bolivie, le 16 octobre 2018.
Stringer/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
Une migrante à Tarifa (Espagne), après avoir été secourue par des garde-côtes espagnols, le 24 juillet 2018.
Jorge Guerrero/AFP
Nous sommes entrés dans un monde d’interdépendance et de communication généralisée pour lequel la mobilité des personnes est devenue un principe irréversible avec lequel il faut apprendre à vivre.
Installation de l'artiste JR sur le chantier du Panthéon, à Paris (juin 2014).
Yann Caradec/Flickr
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Le premier ministre grec Alexis Tsipras, le 4 juillet 2018.
Sakis Mitrolidis / AFP
La crise grecque aurait pu être l’occasion pour les pays de la zone euro de clarifier leurs intentions sur le dessein de la monnaie unique. Malheureusement, c’est loin d’être le cas.
La comédie « Budapest » reflète bon nombre de clichés au sujet des pays d'Europe centrale.
Allociné
L’Europe centrale est-elle le territoire de conservateurs eurosceptiques ou de la fête insouciante ? Si vous ne voyez pas d’autre alternative, vous souffrez probablement du syndrome de Dracula.
Des supports de Fenerbahce, à Istanbul, le 5 juin 2018.
Yasin Akgul / AFP
Dominique Bodin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) e Luc Robène, Université de Bordeaux
En s’identifiant à leur équipe et à leur pays, certains spectateurs et supporters témoignent, de manière inacceptable, des transformations sociales et sociétales de leur pays.
Supporters et policiers autour du bus de l'équipe du Havre, à Ajaccio, le 18 mai 2018.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Le football corse, qui a dû batailler ferme pour être reconnu par les clubs et les instances nationales, a développé un victimisme appelé à devenir l’un des éléments constitutifs de son identité.
Quim Torra, le 21 mai 2018, à l'issue de sa visite aux indépendantistes catalans emprisonnés près de Madrid.
Oscar Del Pozo/AFP
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le choix de Quim Torra, une personnalité sans expérience pour diriger la Catalogne, s’inscrit dans la vague de populisme qui inonde l’Europe et oriente vers la droite extrême le nationalisme catalan.
Luigi Di Maio (à gauche), avec l'avocat et membre de son parti, le Mouvement 5 étoiles, Giuseppe Conte, pressenti pour le poste de Président du Conseil.
Filippo Monteforte/AFP
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Loin d’être affaibli par la modernité, le sentiment d’appartenance à une communauté ethnique ou religieuse « primordiale » domine aujourd’hui la politique.
Le premier ministre Viktor Orban, le 8 avril, lors des législatives en Hongrie.
Attila Kisbenedek/AFP
Viktor Orban, loin de chercher à casser la construction européenne, agit de façon à la faire sortir du courant des Lumières dans lequel elle s’inscrit depuis 1950.