Avec moins d’insectes pour les polliniser, les fleurs s’en détournent pour trouver d’autres stratégies de reproduction. Mais les pollinisateurs ont aussi besoin des fleurs.
Samson Acoca-Pidolle
Tandis que les insectes déclinent, les fleurs évoluent rapidement pour devenir moins attractives et dépendantes des pollinisateurs. Un cercle vicieux, les insectes ayant besoin du nectar des fleurs.
Les odeurs des fleurs servent à attirer les pollinisateurs.
Diana Măceşanu/Unsplash
Les fleurs sont un véritable champ de bataille, où des insectes se livrent une guerre féroce. Qui sont les victimes ?
Les abeilles sont des animaux intelligents qui ressentent probablement la douleur, se souviennent des motifs et des odeurs et reconnaissent même les visages humains.
(Shutterstock)
Découvrez une stratégie de pollinisation extraordinaire. Certaines orchidées attirent leurs pollinisateurs en imitant leur femelle. L’insecte dupé transporte le pollen d’une fleur à l’autre.
Vue aérienne du Plateau Mont Royal, à Montréal, l'un des quartiers les plus densément peuplés au Canada.
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Le développement des villes constitue un levier important pour préserver la biodiversité, à condition de limiter leur étalement et de promouvoir l’économie circulaire.
Emma Lavaut, Sorbonne Université e Antoine Faure, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Des invertébrés marins jouent pour les algues le même rôle que les abeilles pour les fleurs, et transportent les gamètes.
Les abeilles sauvages (ici un bourdon des pierres) sont bien plus diversifiées que les abeilles domestiquées. Moins connues, elles sont moins protégées.
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Les abeilles ont un capital sympathie important… mais on oublie leurs consœurs sauvages ! Primordiales pour l’environnement, elles sont tout aussi menacées. Une méconnaissance préjudiciable.
Les tournesols sont plus colorés pour les pollinisateurs, qui voient dans l’ultraviolet, que pour nous.
(Unsplash/Marco de Hevia)
Les tournesols ont des motifs cachés de couleurs ultraviolettes. Visibles par les pollinisateurs, ces couleurs sont dues à la présence de pigments qui aident également les plantes à retenir l’humidité.
Des abeilles ouvrières sur un cadre de ruche.
(Leslie Kennah)
Des apiculteurs de la Colombie-Britannique ont signalé la mort d'abeilles domestiques pendant le dôme de chaleur de 2021. D'autres insectes peuvent également être en danger.
Les nouvelles technologies pourraient aider les apiculteurs à mieux gérer leurs ruchers.
Nicolas Vigier/flickr
L’utilisation de capteurs connectés couplés à des modèles informatiques peut permettre de suivre l’activité d’un rucher, donnant ainsi de précieuses indications aux apiculteurs.
Une feuille de betterave, infectée par le virus de la jaunisse de la betterave, est photographiée dans une exploitation betteravière à Oye-Plage, dans le nord de la France, le 4 août 2020.
Denis Charlet / AFP
De part et d’autre, les arguments sont centrés sur la question des pertes et bénéfices liés à l’usage ou non de ces insecticides. Mais les modèles sociétaux défendus sont radicalement opposés.
Seules les abeilles femelles peuvent piquer.
Serafima Antipova / Shutterstock
Marie-Pierre Chauzat, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Saviez-vous que seules les femelles peuvent piquer ? S’il est difficile de déterminer si les abeilles ont une conscience, il est possible d’expliquer pourquoi elles attaquent au péril de leur vie.
Le Psithyre vestale (Bombus vestalis), qui butine ici un chardon-marie dans le parc de Belleville (XXe arrondissement de Paris), est un bourdon « coucou » : un intrus qui s’installe dans le nid du bourdon terrestre.
Vincent Zaninotto
Les insectes, dont le nombre n'a cessé de décliner ces quarante dernières années, sont indispensables pour notre sécurité alimentaire et le maintien de la biodiversité.
Abeilles sur des marguerites.
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