François Rastier, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Inspiré par la métapolitique nazie, le thème du grand remplacement est à présent brandi par l’extrême droite internationale pour attiser les peurs et justifier les violences.
A Paris, le 27 mai 2019. Valérie Pécresse a annoncé qu'elle quitte les Républicains.
Jacques Demarthon / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Il est grand temps de situer le présent dans l’histoire d’une mutation inaugurée il y a une cinquantaine d’années, et qui est loin d’être achevée.
Des manifestants portant des drapeaux allemands participent à un rassemblement organisé par le parti d'extrême droite allemand Alternative for Germany (AfD) le 1er mai 2019 à Chemnitz, dans l'est de l'Allemagne.
Hendrik Schmidt/AFP
Le nationalisme progresse en Europe, où de nombreux partis politiques sont hostiles à l’immigration. Mais quel rôle joue-t-elle dans leur succès ? La recherche met en évidence des nuances inattendues.
A Bruxelles, au soir du 26 mai 2019, devant le Parlement européen.
John Thys/AFP
Quels sont les points clefs de ce scrutin ? Et quel sera l’impact pour l’Union européenne de demain ?
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
La sympathie que nous inspire « naturellement » l’amour de ce qui est proche de nous, de notre terroir, doit-elle s’accompagner d’une méfiance grandissante à l’égard de qui ne nous ressemble pas ?
Viktor Orban et Matteo Salvini, à Milan, en août 2018.
Marco Bertorello / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Meeting de la République en Marche, à Aubervilliers, le 30 mars 2019.
Stéphane de Sakutin/AFP
Les Européennes n’échappent pas à la règle : rien n’est moins innocent politiquement que de fixer un seuil électoral, un dosage de proportionnalité, un nombre de sièges à pouvoir.
Emmanuel Macron et le président du Conseil italien, Giusepe Conte, le 15 juin 2018 à Paris.
Ludovic Marin / AFP
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
A Paris, le 26 janvier 2019.
Zakaria Abdelkafi / AFP
Le cœur du populisme, son essence, n’est pas la critique des élites, bien au contraire, mais le rejet du pluralisme de l’offre politique.
En 2015, la Présidente du FN (désormais RN) avait été jugée (puis relaxée) pour incitation à la haine raciale pour avoir comparé les prières de rue de musulmans en France à l'occupation nazie. L'usage d'images fortes dans son discours politique lui avait déjà porté préjudice.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Depuis sa fondation, le Front national a été d’une radicalité extrême dans ses critiques envers l’école de la République. Faut-il désormais parler à l’imparfait avec le Rassemblement national ?
Mamoudou Gassama reçu par le Président Macron, le 22 mai 2018, à l'Elysée.
Thibault Camus/AFP
Mamoudou Gassama fait partie de ces migrants des pays pauvres qu’Emmanuel Macron appelle des « migrants économiques », qui font preuve d’une forme d’héroïsme collectif.
En tête de la « marche blanche » du 28 mars 2018, à Paris.
François Guillot/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La marche du 28 mars aurait pu être un superbe rassemblement, elle a été gâchée par ceux qui voudraient affirmer la consubstantialité nécessaire des juifs de France avec la politique israélienne.
Stand du groupuscul Bloc Identitaire lors d'une convention au Palais des Princes, à Orange, en 2012.
Gerard Julien/AFP
L’extrême droite radicale se recompose en France et se montre de plus en plus violente. Elle s’appuye notamment sur des activistes violents, plus ou moins autonomes et difficilement contrôlables.
Premières cibles des « infox », les utilisateurs des réseaux peuvent être les premiers à interroger la nature des informations auxquelles ils sont exposés. Retour sur quelques décryptages.
Gérard Larcher, le président (LR) du Sénat, conserve confortablement son fauteuil à l'issue du scrutin du 24 septembre.
Lionel Bonaventure / AFP
Si les résultats de LREM sont très loin de la percée annoncée, ils ne sont nullement catastrophiques. Elle a emporté une fraction significative de l’implantation socialiste traditionnelle.
Les nouveaux venus du Palais Bourbon.
Thomas Samson/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Au terme d’une longue période électorale, le paysage politique français est totalement chamboulé. Les anciens partis de gouvernement sont marginalisés au profit d’une force centrale.