Les émissions de gaz à effet de serre dues aux usages numériques des Français pourraient être multipliées par près de trois d’ici à 2050 si aucune action n’est prise d’ici là, selon l’étude de l’Ademe et l’Arcep.
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Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La dernière étude de l’Arcep sur l’empreinte écologique du numérique confirme des tendances à la hausse, notamment en matière de gaz à effet de serre. Comment arbitrera-t-elle ?
Préparation du repas à l’aide d’un four solaire.
Violeta Ramirez
Le processus d’apprentissage et d’adoption des valeurs et pratiques qu’implique l’engagement dans la sobriété énergétique transforme durablement les individus.
Autour de 20 000 personnes en France vivent dans des écolieux et habitats participatifs.
Coopérative Oasis
Des études menées dans les écolieux du réseau Oasis ont mesuré le bilan des émissions de gaz à effet de serre et la qualité de vie de ceux qui ont choisi un mode de vie plus sobre.
Optimiser la consommation énergétique des bâtiments hébergeant les data centers a eu un global effet négatif : la consommation a augmenté.
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De nombreux serveurs sont sous-exploités dans les data centers, dont la facture énergétique reste colossale. Les leviers pour limiter le gâchis de ressources matérielles et logicielles.
Les populations précaires pratiquent en continu les économies d’énergie.
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En situation de sobriété subie, les populations précaires deviennent expertes d’une économie de la débrouille dont les vertus écologiques sont nombreuses.
La sobriété est d'abord une question d'organisation collective de nos sociétés.
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Dans son essai « Bifurcations », le sociologue et économiste Pierre Veltz distingue dans cette notion relativement floue des dimensions individuelles, systémiques et structurelles.
Lors d’une manifestation pour appeler à une authentique lutte contre les dérèglements climatiques, à Chennai (Inde) en décembre 2022.
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Il nous faut trouver des moyens pratiques d’inverser la spirale social‐écologique vicieuse dans laquelle nous sommes pris – nous détruisons l’habitat qui nous contient.
Un homme marche dans la rue des Marronniers à Lyon le 17 octobre 2020.
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Une enquête a interrogé des Lyonnais sur leur vision de l’éclairage privé et public et illustre les écueils de la « cacolumie ».
L'outil permet aux entreprises qui n'ont pas la possibilité de consommer moins d'obtenir, moyennant finance, des droits à consommer de leurs homologues qui peuvent aller plus loin dans la sobriété.
Le marché de quotas de l’énergie pourrait permettre plus de justice sociale qu’une réduction uniforme de 10 % pour toutes les entreprises.
Par contrainte ou par choix, les boutiques des produits monastiques semblent l’avoir bien compris comme ici à Solesmes dans la Sarthe.
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À rebours des techniques de communication et de publicité actuelles, les produits monastiques, comme d’autres, bénéficient d’une valorisation qui repose sur la discrétion.
Une partie des consommateurs repensent tout leur mode d’approvisionnement.
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Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le gouvernement vient d’adopter un plan de sobriété énergétique et de créer un Haut Comité pour un numérique coresponsable. Ils invoquent la sobriété, à raison ?
De nombreuses communes françaises ont pris des mesures pour réduire l’éclairage public dans le cadre de leur plan de sobriété énergétique.
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L’éclairage public connaît des mesures de restriction pour réduire la facture énergétique et la pollution lumineuse. Derrière cette dynamique, se trouvent de nombreux enjeux d’acceptabilité.
Prototypage d'un poêle auto-constructible.
Julien Lemaistre/Low-tech Lab
Derrière toute ligne de code qui s’exécute, il y a une puce électronique qui calcule, entraînant des coûts financiers et environnementaux croissants.
Encourager des pratiques « sobres », telles que le recours à la réparation au lieu du rachat neuf, impliquent de créer les conditions qui les rendront désirables et accessibles à l’échelle collective.
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Sarah Thiriot, Ademe (Agence de la transition écologique)
Contrairement aux idées reçues, face au changement climatique la sobriété n’est pas forcément moins « acceptable » que les solutions technologiques. Elle peut même s’avérer faisable et désirable.
La sobriété a toute sa place dans l’expérience du bonheur.
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Un livre récent dont nous publions ici des extraits démontre que la recherche du bien commun est un cheminement personnel qui peut nous aider à mieux vivre… et à mieux travailler.
A Thal Marmoutier, les panneaux photovoltaïques sont même installés sur le toit de la mairie.
Energie partagée
Thibaut Faucon, Ademe (Agence de la transition écologique)
La low-tech dépasse la seule question de l’intensité et de la complexité technologique. Elle doit aussi s’inscrire dans un discernement à l’échelle de la société vis-à-vis de nos besoins.
Le « bobo », considéré comme hautain, reste peu apprécié dans l’opinion publique.
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Selon une étude, les individus qui mettent en avant leurs efforts dans leur consommation restent globalement perçus comme « intégristes », « ermites », « rabat-joie » ou encore « snobs ».