Pour répondre aux enjeux de la transition écologique, on convoque souvent la notion de « numérique frugal ». De quoi s’agit-il vraiment ?
Alors que dans la fiction, c'est bien souvent sur les robots que se fondent des sociétés plus écologiques, la réalité semble encore loin de cet idéal.
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Alors que les capacités des robots semblent dépasser les nôtres, surtout avec l’arrivée de l’IA, pourquoi ne sont-ils pas utilisés pour rendre le monde meilleur ? Leur compétence est en fait limitée.
Si l’IA peut avoir des applications vertueuses pour l’environnement, cela vaut-il tout le carbone émis lors de son développement et de son usage ?
Kak (France)/L'Opinion-Cartooning for Peace
Alors que l’empreinte du numérique sur l’environnement s’alourdit, peut-on vraiment envisager une intelligence artificielle sobre et à l’impact limité ?
Quand bien même la transition verte est présente dans tous les discours, l'innovation ne suit plus.
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Mohamed Bahlali, Université Paris Dauphine – PSL; Anna Creti, Université Paris Dauphine – PSL e René Aïd, Université Paris Dauphine – PSL
Ces dernières années, la part des brevets en lien avec l’environnement diminue curieusement dans le total des brevets déposés. Comment l’expliquer ?
Repriser ou personnaliser nos vêtements nous aide à les porter plus longtemps et à accroître leur durabilité émotionnelle par un phénomène d’attachement.
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Les leviers pour rendre les modes de consommation sobres plus désirables relèvent à la fois d’une transformation des représentations et de la mise en place de dispositifs concrets.
Une étude portant sur l'économie circulaire dans le secteur du prêt-à-porter a mis en évidence quatre business model sobres.
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La sobriété appliquée à l'industrie textile, c'est aussi refuser les achats inutiles. Dans le secteur du prêt-à-porter, des alternatives existent et s'appuient sur les principes de l'économie circulaire.
Le développement d’un réseau de pistes cyclables complet et sécurisé fait partie des mesures aptes à nous faire changer nos préférences et à rendre la sobriété « désirable ».
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Malgré les discours sur la sobriété volontaire, la sobriété proposée par les pouvoirs publics reste dictée par la contrainte. Des leviers existent pourtant pour une sobriété « choisie ».
Sans sobriété, l’efficacité énergétique court le risque des effets rebonds.
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La sobriété ne doit pas être une simple réponse aux périodes de crise. Pour réussir la transition énergétique, elle doit accompagner la rénovation énergétique – et être bien expliquée.
L'enjeu du recyclage contraint les entreprises du secteur textile à manager la sobriété.
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Les enjeux de réglementation ou encore de rentabilité freinent le développement de procédés industriels qui permettraient de relancer une filière française autrefois active.
83% des Français et Françaises estiment que nous consommons trop.
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Avec sa campagne publicitaire encourageant la réduction de la consommation, l’Ademe propose une vision radicale de l’interaction marchande en tant qu’organisme public.
Un réseau électrique intelligent articule infrastructures traditionnelles et télécommunications.
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L’Union européenne fixe des objectifs peu atteignables en matière de relocalisation de ces matériaux stratégiques, sans s’interroger sur la façon d’en réduire notre usage.
L’arrosage agricole, l’une des principales destinations des eaux usées traitées.
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Pour faire face au manque d’eau, de multiplies initiatives existent. Focus en podcast sur l’une d’entre elles, la réutilisation des eaux usées traitées.
Le plaisir associé à la sobriété peut ainsi résulter d'une pratique répétée, comme celle de cuisiner des aliments bruts avec de plus en plus d’aisance et de succès au lieu d’acheter des plats préparés.
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La sobriété alimentaire est souvent dissociée de la notion de plaisir. L’apprentissage de la modération peut pourtant être source de grande satisfaction.
En quelques années, les outils comme les ordinateurs portables ou les smartphones se sont imposés dans le travail.
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Une étude a identifié des prises de conscience variables face aux conséquences de l’essor des outils numériques dans les organisations.
La réduction des émissions de CO₂ passe notamment par une limitation des déplacements superflus et des politiques en faveur de la mobilité douce.
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Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
Si les émissions de gaz à effet de serre associées au numérique peuvent paraître faibles, elles suivent une croissance ininterrompue intenable sur le long terme.
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Le numérique peut contribuer à réformer des systèmes polluants ou énergivores, mais il est lui-même grand consommateur de ressources. Peut-on sortir de ce paradoxe ?
Selon l’Ademe, 2,5% de l'empreinte carbone de la France est liée au numérique. C'est un peu plus que le secteur des déchets (2%).
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L’écologie populaire existe et doit être reconnue, même si elle n’entre pas dans le cadre du discours écologique dominant défendant la politisation de ces enjeux.
L’incitation aux écogestes peut être contre-productive.
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Les incitations écologiques à travers des trucs et astuces présentent le risque de faire perdre aux individus le sens qu’ils donnent à leurs efforts, voire engendrer des effets pervers.