Pourquoi sent-on une certaine fébrilité dans le camp macroniste ? Pourquoi les sondages annoncent-ils un score serré entre les deux finalistes ? Un autre manière d’interpréter le vote de dimanche.
La mobilisation électorale connaît une érosion régulière : l’attention portée sur la présidentielle ne doit pourtant pas éclipser le scrutin législatif qui pourrait bien créer la surprise.
La dynamique de vote utile a amplifié la restructuration du champ politique français autour de trois grands pôles : centriste, identitaire et de gauche radicale.
Le vote utile a ponctionné les voix des candidats les moins bien placés dans les estimations : une dynamique spectaculaire qui s’est accélérée lors du premier tour de l’élection de 2022.
De nombreux facteurs affectent la décision de voter ou pas à une élection. Selon le chercheur, cette décision est d’abord une question de motivation, d’intérêt pour la politique et un sens du devoir.
Pour lutter contre l’abstention, il convient sans doute de redynamiser les collectifs de travail, d’encourager l’action collective en entreprise et de limiter la précarité de l’emploi.
Tom Chevalier, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Dans les campagnes électorales, la catégorie « jeunesse » est souvent utilisée pour parler, non des enjeux de jeunesse, mais d’autre chose – l’État, la Nation, la citoyenneté…
Les sciences comportementales montrent que nos décisions sont influencées par celles des autres, comme par les discours qu’on tient. Des résultats à mobiliser pour lutter contre l’abstention ?
Les géographies de l’abstention et du vote RN recoupent-elles toutes deux le concept de France périphérique ? Les résultats de l’analyse statistique montrent autre chose.
L’attitude électorale des fractions populaires est loin de se résumer à un soutien à l’extrême droite et demeure déterminante lors des présidentielles. Bonnes feuilles.
Le candidat LR Xavier Bertrand semble avoir été confronté à un rétrécissement de sa base électorale potentielle, un véritable enjeu à venir pour la droite.
Patricia Loncle, École des hautes études en santé publique (EHESP) ; Aurélie Djavadi, The Conversation France e Tom Chevalier, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
S'ils ont boudé les urnes lors des dernières élections, les 18-25 ans ne se désintéressent pas des enjeux politiques. Ils en redéfinissent plutôt les frontières, inventant de nouveaux modes d'action.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Beaucoup de Français ont le sentiment qu'il ne sert à rien de voter dans un type d’élection où les différences entre les tendances politiques sont difficiles à décrypter.