Au Mali, la France persiste à appliquer de vieilles recettes et semble ne pas comprendre que celles-ci sont vouées à l’échec.
Des manifestations de soutien aux Ouïgours sont parfois organisées dans des pays musulmans, comme ici à Istanbul le 1er octobre 2020, mais elles restent rares et ne rassemblent pas de grandes foules.
Ozan Kose/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le traitement que la Chine inflige aux Ouïgours sur lequel les États musulmans ferment généralement les yeux s’explique notamment par les préoccupations sécuritaires liées à l’Afghanistan voisin.
Des prisonniers talibans se préparent à quitter une prison gouvernementale à Kaboul en août 2020.
Afghanistan National Security Council Handout/EPA
Un soldat afghan reconnu coupable du meurtre de trois soldats australiens fait partie des six prisonniers qui pourraient être libérés dans le cadre d’un accord de paix entre Kaboul et les talibans.
Une femme somalienne réfugiée sous une tente dans un camp sur le bassin de la Villette à Paris le 27 mai 2020.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Shahzaman Haque, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
En raison d’une trajectoire parsemée de dangers et d’incertitudes, les migrants développent un nouveau langage. Exemple avec les demandeurs d’asile sud-asiatiques.
Le représentant spécial des États-Unis en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, et le cofondateur des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, signent l'accord de paix lors d'une cérémonie dans la capitale qatarie, Doha, le 29 février 2020.
Giuseppe Cacace/AFP
Jean-Luc Racine, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le 29 février, un accord supposément historique a été signé entre les États-Unis et les talibans. Pour autant, la paix en Afghanistan est encore loin d’être assurée…
Dans un camp de personnes déplacées en République démocratique du Congo, 15 janvier 2020.
Alexis Huguet/AFP
Dans de nombreux États considérés comme « faillis », les donateurs internationaux se sont livrés à des tentatives de « state building » aussi coûteuses qu’inutiles.
La crise au Cachemire pourrait bien déclencher une série d'événements politiques graves avec le Pakistan et l'Afghanistan. Un soldat surveille Srinagar, principale ville du Cachemire indien le 25 août.
Tauseef Mustafa/AFP
Si la mission combattante est reconnue, elle n’apparaît toujours pas clairement aux yeux de nombreux politiques comme ce qui ordonne l’ensemble de la vie militaire.
Vladimir Poutine, le 31 janvier 2018, en plein discours au Kremlin.
Grigory Dukor/AFP
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Un militaire français à Tombouctou. Un règlement du conflit malien à court et moyen terme est aujourd'hui hors de propos, tant la logique militaire a pris le dessus sur une approche de résolution politique des différends.
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Les pays intervenants ont peu appris de leurs erreurs. Leur appui fréquent à des groupes armés non-étatiques exacerbent les tensions interethniques et intercommunautaires.
Le porte-parole des Talibans, Mohammad Abbas Stanikzai, lors de pourparlers sur l'Afghanistan organisés à Moscou, en février 2019.
Yuri Kadobnov / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Loin d’être une force extérieure ou marginale, les talibans sont une force politique et militaire bien enracinée, notamment dans l’Afghanistan rural, conservateur, principalement en zone pachtoune.
Un combattant des Forces démocratiques syriennes dans les faubourgs de Baghouz, ultime réduit de l'Etat islamique en Syrie, le 12 mars 2019.
Delil souleiman/AFP
Si le califat de Daech s’est effondré, crier victoire est largement prématuré. La lutte contre le terrorisme promet d’être longue, à l’extérieur de nos frontières comme sur le territoire national.
Le 11 novembre, à Paris, l'arrivée de Vladimir Poutine (de dos) lors des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
BenoitTessier/ AFP
Que les perspectives du monde soient assez lugubres pour l'année 2019 relève du lieu commun. On peut toutefois tenter de dessiner les quelques leviers dont nous disposons encore.
Le représentant de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Kazem Gharib Abad, lors d'une conférence à Vienne (Autriche), le 22 novembre 2018.
Joe Klamar / AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) and Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
La politique interventionniste du régime de Téhéran dans la région, qui ne constitue pas une cause nationale pour la population iranienne, se heurte à plusieurs freins structurels.
Le Président de la République à Morhange, le 5 novembre 2018.
Philippe Wojazer/AFP
Inaugurée par la Grande Guerre, l’expérience française des guerres du XXᵉ siècle a ancré profondément et durablement dans l’opinion l’image d’un soldat victime.
Hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame aux Invalides, le 28 mars 2018.
Ludovic Marin/AFP
La guerre dure depuis maintenant quarante ans en Afghanistan, et les talibans sont prêts à la prolonger. Une résilience qui s’explique aussi par les erreurs des Occidentaux.
Jeûne de ramadan rompu devant skyline de Kuala Lumpur, juin 2017.
MANAN VATSYAYANA / AFP
Jean-Luc Racine, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) and Rémy Madinier, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Peut-on parler de menace extrémiste en Asie où l’islam s’est développé depuis plusieurs siècles ? Et quels sont ses rapports avec la politique ? Conversation entre Jean‑Luc Racine et Rémy Madinier.
Devant l'hôtel Intercontinental de Kaboul, le 22 janvier 2018, au lendemain d'une attaque terroriste.
Shah Marai/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le gouvernement légal afghan ne tient véritablement que 30 % du pays face à des talibans qui profitent surtout des faiblesses et des erreurs de Kaboul, mais aussi de Washington.
A Alger, le 6 décembre 2017, lors de la visite du Président Macron.
Ludovic Marin/AFP
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Viols, décapitations, opérations kamikazes ont été le lot quasi quotidien de la société algérienne des années 1990. Comment est-elle parvenue à avancer malgré ce terrible traumatisme ?
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité