La croissance européenne risque de subir un contre-coup, et les relations entre Londres et l’UE vont se dégrader. Premières leçons de la victoire du « out » et esquisse d’une possible relance.
Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Dans une rue du West Yorkshire (où Jo Cox a été assassinée) le 16 juin.
Benjamin Bâcle/DR
Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
David Cameron, une croisade pro-européenne tardive… et peu crédible.
Gareth Fuller/AFP
Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
A Londres, à quelques jours d’un scrutin historique.
Niklas Hallen/AFP
David Cameron se comporte comme un apprenti sorcier et fait preuve d’une rare inconscience, plongeant à la fois son pays et l’Union dans une incertitude extrême.
Mobilisation pour le Brexit dans le Kent.
Ben Stansall/AFP
Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
Un drapeau favorable au Brexit arboré par des pêcheurs de Ramsgate (Kent).
Chris J. Ratcliffe / AFP
À huit jours du scrutin sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’UE, la dynamique semble jouer en faveur du Brexit, malgré la mobilisation des « élites ». Un scénario qui rappelle le vote de 2005 en France.
Bulletins de vote pour le référendum sur l'avenir de la Grande-Bretagne dans l'Union Européenne.
Abi Begum/Flickr
L’enquête mondiale sur le climat des affaires au deuxième trimestre souligne quelques paradoxes outre-Manche, mais l’optimisme quant au retour de la croissance reste élevé.
À force d'être dans une situation de dérogation spéciale, le Royaume-Uni n'est en fait déjà plus complètement membre de l'Union. Ira-t-il jusqu'au bout en votant le « Brexit »?
54 % des Britanniques de plus de 55 ans se déclarent favorables à la sortie de l'UE. Déroutés par un monde globalisé qu'ils ne comprennent pas, ils souhaitent retrouver leur souveraineté nationale.
Lorsqu’on considère l’histoire mouvementée des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe, on peut se demander si le Brexit ne serait pas une opportunité de relancer l’Union. Tentation dangereuse.
L’Europe plie, mais ne rompt pas.
Theophilos Papadopoulos/Flickr
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
L’Union européenne, une construction récente, et mortelle.
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Après avoir dressé le diagnostic d’une Europe en crise, l’auteur se livre au délicat exercice de la prospective, envisageant trois scénarios possibles. Revue de détail.
David Cameron à l'issue du Conseil européen, le 19 février.
Emmanuel Dunand/AFP
Grâce à l’accord du 19 février, la construction européenne va se poursuivre, avec un Royaume-Uni en retrait. Mais le démantèlement de l’Union n’est pas loin.
Le premier ministre britannique, David Cameron, accueilli le 16 février à Bruxelles par Jean-Claude Juncker.
Emmanuel Dunand/AFP
Au menu du Conseil européen des 18-19 février, une question cruciale : le maintien du Royaume-Uni dans l’UE et, au-delà son avenir, voire sa survie. Mais comment en est-on arrivé là ?
L'Église Saint-Paul, à Francfort. A deux pas de la BCE.
Wolfgang Staudt / Flickr
L’Histoire enseigne que les institutions apparemment les plus solides peuvent se déliter jusqu’à disparaître. En 2016 se profile une succession d’événements potentiellement dangereux pour l’UE.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay