Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.
La plus grande crise de l’histoire de l’aéronautique est aussi une opportunité pour Air France qui doit accélérer sa reconfiguration et devenir la compagnie aérienne la plus écologique du monde.
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Notre consommation a subi un coup de frein brutal avec le confinement. L’occasion d’interroger nos besoins et de redécouvrir les objets inutilisés dont regorgent nos logements.
Mathieu Chassignet, Ademe (Agence de la transition écologique) and Eric Vidalenc, Ademe (Agence de la transition écologique)
Cet urbanisme low cost, bricolé et agile permet d’adapter rapidement les villes à des besoins temporaires comme la distanciation… mais aussi à amorcer des transformations de long terme.
Le rôle du trafic aérien dans l’essor de la pandémie actuelle pourrait remettre en cause son statut particulier dans un contexte plus large de lutte contre le dérèglement climatique.
La part des PIB consacrée à la relance économique s’annonce 2 à 10 fois plus importante que celle estimée nécessaire annuellement pour accélérer la transition socio-écologique.
Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Établir un prix mondial du carbone, soutenir le pouvoir d’achat, réduire les inégalités et relancer l’investissement public constituent les mesures les plus urgentes à mettre en place.
Bâtir les territoires « zéro émissions » de demain tout en développant une nouvelle filière innovante grâce à une politique originale qui implique localement collectivités au côté des entreprises…
Comment planifier le développement urbain pour améliorer la performance économique et la qualité de vie des villes tout en réduisant les émissions de GES ?
L’Agence internationale de l’énergie estime que le nombre de climatiseurs dans le monde devrait passer de 1,6 milliard d’unités à 5,6 milliards en 2050.
La part du cuivre utilisé à des fins électriques pourrait s’accélérer avec le déploiement des énergies renouvelables, au risque de créer une nouvelle dépendance.