Les tensions montent entre la France et la Russie, alors que la Paris n’a aucun intérêt à maintenir des relations conflictuelles avec une puissance militaire, diplomatique et un marché émergent.
Vladimir Poutine, le 25 mai 2017 à Moscou, lors de la consécration d'un monastère orthodoxe.
Sergueï Karpukhin/AFP
La France comme moteur de l’Europe doit discuter plus que jamais avec la Russie, mais elle ne le fera bien qu’en montrant sa résolution entière sur les dossiers de la Syrie et de l’Ukraine.
Des partisans dEmmanuel Macron au Louvre, le 7 mai 2017.
Eric Feferberg/AFP
La nécessité politique et sociologique de réconcilier plusieurs France après cette élection a déjà été soulignée. Il en existe une autre : réconcilier les Français avec leur politique étrangère.
Des partisans de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, au soir du premier tour, le 23 avril 2017.
Joël Saget / AFP
Pour la première fois peut-être dans une élection présidentielle, la façon dont les candidats voient l’inscription de la France dans le monde pourrait être la variable déterminante à l’heure du choix.
François Hollande et Theresa May, début février 2017, lors d'un sommet européen à Malte.
Matthew Mirabelli/AFP
Les défis internationaux sont généralement relégués à la fin des débats durant cette campagne présidentielle. Pourtant, ils sont bien présents à l’esprit des candidats, et surtout des électeurs.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, à Pékin, avec son homologue chinois, Wang Yi.
Lintao Zhang / POOL / AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Le Président Trump sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 15 mars 2017.
Nicholas Kamm/AFP
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Démonstration acrobatique de l'armée de l'Air, fin janvier 2017, à Riyad.
Fayez Nureldine/AFP
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Boris Eltsine, le 22 août 1991 à Moscou, à l'époque de l'illusion de la « fin de l'Histoire »…
ITAR-TASS
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
Manifestation de soutien dans les rues de Pristina.
Armend Nimani/AFP
Cet événement s’insère dans une dangereuse recrudescence de tensions dans la région entre la Serbie et le Kosovo. Et souligne cruellement les insuffisances de la justice internationale.
Le mannequin de cire du nouveau président américain dévoilée, le 19 janvier, au Musée Grévin, à Paris.
Christophe Archambault / AFP
La technique qui consiste à déstabiliser tout le monde pour se montrer plus rassurant peut parfois fonctionner dans une négociation commerciale, moins facilement dans le domaine diplomatique.
Le discours du 17 janvier 2017 de Theresa May sur le Brexit, vu d'un magasin de télévisions.
Paul Ellis/AFP
De facto, l’Europe est déjà « à l’anglaise ». Même en son absence, le Royaume-Uni risque fort d’occuper une chaise vide, celle de l’invité fantôme, et de continuer à influencer les politiques.
Sommet de Minsk (Bélarus) en février 2015.
Kremlin:Wikimedia
Il est possible d’essayer d’imaginer ce que pourrait être, à l’avenir, une politique étrangère qui s’assumerait comme de gauche, à la fois réaliste et portant la marque d’ambitions spécifiques.
Le 31 décembre 2016, le Conseil de sécurité de l'ONU approuve le plan de paix russo-turc sur la Syrie.
Kena Betancur/AFP
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
Une vue sur Alep, le 9 décembre 2016.
George Ourfalian/AFP
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Vladimir Poutine dans l'un de ses discours aux parlementaires russes.
Kremlin/Wikimedia
Dans un récent discours au Parlement, Vladimir Poutine a mis l’accent sur les relations avec la Chine, le Japon et l’Inde. Les États-Unis n’ont pas le monopole de la notion de « pivot » asiatique.
François Fillon, le 27 novembre 2016, au soir de sa consécration aux primaires.
Thomas Samson / AFP