L’échec de la communauté internationale, les divisions internes propres à une société tiraillée entre de multiples forces centrifuges et l’impuissance de l’ONU expliquent l’impasse actuelle.
Le 2 décembre, à Houston (Texas).
Loren Elliott/ AFP
George H.W. Bush représentait un autre monde, et incarnait le héros américain qui inscrit sa légende dans une histoire collective, elle-même élargie aux frontières du monde.
Le bras de fer entre les deux puissances suscité par l’assassinat du journaliste saoudien en Turquie fait resurgir le fossé idéologique qui sépare ces deux grandes puissances régionales sunnites.
Justin Trudeau à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 21 septembre 2018.
Timothy A. Clary/AFP
La position nationaliste de Trump s’applique a priori à tous les sujets relevant de la concertation multilatérale, et de ce fait hypothèque la notion même de « communauté internationale ».
Manifestation à New Dehli contre l'accord avec Dassault (ici en mars 2018).
Sajjad Hussain/AFP
L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États.
Le président Xi Jinping avec ses homologues lors du Forum de coopération chine-afrique, le Sud-africain Cyril Ramaphosa et le sénégalais Macky Sall le 4 septembre à Pékin.
Lintao Zhang/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Alors que les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-unis se poursuivent, Pékin joue de sa puissance pour appuyer ses positions stratégiques sur le continent africain.
La visite récente d’Emmanuel Macron sur le continent, bien que planifiée depuis plusieurs semaines, visait à sauver une force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) en grand péril.
Lors de négociations à Vienne, en avril 2015.
US State Department/Wikimedia
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
Angela Merkel et Emmanuel Macron à Mesberg (Allemagne), le 19 juin 2018.
Ludovic Marin/AFP
Si rien en Europe ne peut se faire contre l’Allemagne et la France, il n’est pas assuré dans le contexte européen d’aujourd’hui que le tandem franco-allemand ait la force d’entraînement requise.
Dans le port d'Hodeida, au Yémen, un combattant d'une brigade soutenue par l'Arabie saoudite pointe son fusil sur un poster à l'effigie du leader des Houtis.
Saleh Al-Obeidi / AFP
Il y a urgence humanitaire absolue à obtenir le plus rapidement possible un cessez-le-feu. Mais une conférence purement humanitaire, comme à Paris ce 27 juin, a peu de chance d’aboutir à un règlement.
Au siège des Nations unies à Genève, la salle où se réunit le Conseil des droits de l'Homme.
Ludovic Courtès/Wikimedia
L’abandon (sans doute momentané) par les États-Unis d’un comité chargé de mettre en œuvre un texte dont ils sont l’origine marque aussi ce constat d’une dérive qui a commencé dans les années 80.
Ghassan Salamé, le 29 mai 2018, lors de la Conférence de Paris sur la Libye.
Etienne Laurent / POOL / AFP
Il y a une erreur de méthode, adoptée par l’Onu pour sortir la Libye de la crise: il ne suffit pas d’organiser au plus vite des élections pour que tous les problèmes soient résolus.
A Vintimille (Italie) dans un camp de la Croix-Rouge italienne, le 15 juin 2018.
Miguel Medina/AFP
La relance du projet européen gagnerait en crédibilité si l’Allemagne et la France s’engageaient fermement derrière la Commission européenne pour rapprocher les législations en matière migratoire.
Le Président lors d'une cérémonie aux Invalides, le 11 juin 2018.
Ludovic Marin/AFP
Le pari d’Emmanuel Macron était de poser les bases d’une réconciliation fructueuse. Il est encore loin d’avoir été tenu, et l’image d’un « Président des riches » sanctionne un déséquilibre flagrant.
Le président américain sur le départ du Canada pour Singapour, le 9 juin 2018.
Saul Loeb/AFP
Au G7, Donald Trump n’a fait que pousser à l’extrême une posture américaine rétive à toute contrainte qui pourrait nuire à la sécurité, à l’identité, aux intérêts des « vrais » Américains.
Un groupe d'étudiants à Pyongyang, le 10 juin 2018.
Ed Jones / AFP
En cas d’échec du sommet du 12 juin, les deux protagonistes perdraient tous les deux la face. Mais le plus grand perdant serait Trump qui se veut un maître du « deal ».
Sur les murs de la vieille ville de Jérusalem, le 14 mai 2018, jour de l'inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis.
Ahmad Gharabali/AFP