Analyse des stratégies mises en place par les trois principales forces politiques issues du scrutin présidentiel à l’assaut des élections législatives.
Les 11 et 18 juin 2022 les électeurs des Antilles et de la Guyane désigneront leurs représentants à l’Assemblée nationale. Les résultats de la dernière présidentielle sont dans tous les esprits.
La grande majorité des députés sortants briguent un nouveau mandat. D’autres, cependant, ne se représentent pas : ils sont environ 19 % à jeter l’éponge, soit un parlementaire sur cinq.
La comparaison des structures géographiques des votes au premier tour en faveur des deux courants politiques censés composer le « bloc d’extrême droite » montre que cette association est à nuancer.
Les alliances stratégiques en politique sont perçues comme des manquements éthiques vis-à-vis des citoyens-électeurs, renforçant le sentiment de désaffection envers le politique.
Le clivage droite-gauche a cédé la place à une fragmentation géographique et sociale qui n’a pas encore produit tous ses effets sur l’organisation du champ politique.
La formation d’une alliance de la gauche française redonne un caractère central aux élections législatives. Mais peut-on véritablement parler d’un regain d’intérêt pour le Parlement en France ?
Avec l’union des gauches sous la banderole de la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) assiste-t-on à une nouvelle étape dans la restructuration du paysage politique français ?
Comment expliquer que les électeurs des régions d’outre-mer aient voté aussi massivement pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ?
À l'approche des élections législatives, les états-majors s’organisent. C’est dans ce cadre que ressurgit la question du statut d’Edouard Philippe, ancien premier ministre à l’insolente popularité.
La mobilisation électorale connaît une érosion régulière : l’attention portée sur la présidentielle ne doit pourtant pas éclipser le scrutin législatif qui pourrait bien créer la surprise.
Chloé Froissart, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La reprise en main de Hongkong par Pékin a connu une nouvelle étape avec les élections législatives du 19 décembre dernier, malgré la défiance des Hongkongais, qui se sont massivement abstenus.
Les traditionnelles tractations post-électorales visant à établir une coalition risquent d’être particulièrement longues, prolongeant le mandat d’Angela Merkel d’encore quelques semaines.
Analyse des principaux enjeux de ces élections législatives qui, quoi qu’il arrive, resteront dans l’histoire allemande comme les premières de l’après-Angela Merkel.
Les législatives russes, qui se tiendront du 17 au 19 septembre, suscitent une certaine inquiétude du pouvoir, qui multiplie les mesures visant à en contrôler le déroulement et les résultats.
La France s’est distinguée des autres États par son refus d’adapter son droit électoral à la pandémie. Cela révèle le manque d’investissement démocratique des élections par les pouvoirs publics.
L’Éthiopie se prépare à des élections législatives à l’issue incertaine dans un contexte de forte tension politique susceptible, dans le pire des scénarios, de plonger le pays dans la guerre civile…