Des spécialistes de la communication agressive à l'emprise médiatique, Netanyahou emboite le pas à son ami Donald Trump. Jérusalem, 16 septembre 2019.
Ahmad Gharabli/AFP
Netanyaou a plus que jamais imposé un langage violent, agressif, cultivant le mensonge avec une parfaite désinvolture. Trump ? Oui, mais en plus méthodique.
Dans la ville de Beersheva, des bannières électorales font la promotion du Likoud et de Netanyahou, en russe et en hébreu, au 15 septembre 2019.
HAZEM BADER / AFP
Les immigrés et descendants d’immigrés résidents des villes périphériques parmi les plus pauvres de l’état sont les principaux supporters de la droite dure, et de Nétanyahou en particulier.
Les groupes de haine sont protéiformes et se reconstituent sans cesse sur des espaces physiques ou temporels difficiles à maitriser.
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Les réseaux sociaux tiennent manifestement à donner des gages de bonne volonté pour contrebalancer les effets d’une des faces les plus hideuses du cyberespace. En sont-ils seulement capables ?
Une femme marche sous la pluie à Dhubri, le long de la frontière indo-bangladaise, le 30 juillet 2019. Auparavant considérée comme l’une des plus faciles à franchir au monde, cette frontière a été bordée de barbelés et de béton par l’Inde au début des années 2000 pour lutter contre l’afflux de travailleurs immigrés venus du Bangladesh.
AFP
Anuradha Sen Mookerjee, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis le 31 août, en Inde, environ 2 millions de personnes sont sur le point d’être déchues de leur citoyenneté, inscrivant encore un peu plus l’Inde dans le sillage d’un populisme mondialisé.
Jean-Luc Mélenchon (ici, le 23 juin 2019, à Paris) a subi un échec cuisant lors des Européennes du 26 mai dernier.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
Malgré tous ses efforts, la France insoumise ne parvient pas à capter les voix d'une frange de l'électorat populaire qui demeure ancré à droite politiquement et culturellement.
La pride du 20 juillet à Bialystok, à l'est de la Pologne a donné lieu à des violences.
Jerzy Baliski / AFP
Les autocollants ‘anti LGBT’ qui sont apparus en Pologne fin juillet participent d'un même terreau haineux, où les ultra-conservateurs retournent le discours victimaire à leur avantage.
Hommage aux victimes à Christchurch, après l'attentat de mars 2019.
Wikipédia
François Rastier, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Inspiré par la métapolitique nazie, le thème du grand remplacement est à présent brandi par l’extrême droite internationale pour attiser les peurs et justifier les violences.
Des manifestants portant des drapeaux allemands participent à un rassemblement organisé par le parti d'extrême droite allemand Alternative for Germany (AfD) le 1er mai 2019 à Chemnitz, dans l'est de l'Allemagne.
Hendrik Schmidt/AFP
Le nationalisme progresse en Europe, où de nombreux partis politiques sont hostiles à l’immigration. Mais quel rôle joue-t-elle dans leur succès ? La recherche met en évidence des nuances inattendues.
La première ministre néozélandaise Jacinda Ardern 72 heures après les attaques meurtrières dans deux mosquées de Christchurch.
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Si l’appel de Christchurch marque une nécessaire prise de conscience des États et des entreprises, il semble ignorer un certain nombre de problèmes structurels inhérents au fonctionnement d'Internet.
Le parti social-démocrate allemand (SPD) est le plus grand perdant des élections européennes outre-Rhin.
Sascha Schuermann / AFP
L’affaiblissement politique des partis de la Grande coalition risque d’accroître la confrontation entre eux et de compromettre le travail du gouvernement fédéral.
Yannick Jadot (EELV), Nathalie Loiseau (Renaissance), Rafaël Glucksmann ( Place publique), Manon Aubry (France insoumise) et François-Xavie Bellamy (Les Républicains), le 9 avril, lors d'un débat télévisé.
Kenzo Tribouillard/AFP
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
Milan, la Place du Dôme, coeur pulsant de la ville
alexandr hovhannisyan / unsplash
Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
Miguel Medina / AFP
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
«Soutenez le programme de Viktor Orban: stop à l'immigration!»: une affiche dans la ville de Csorna (à l'ouest de Budapest), le 25 avril 2019.
Attila Kisbenedek/AFP
Le Fidesz s’annonce comme le grand gagnant de ces élections européennes en Hongrie face à une opposition faible et fragmentée et à une presse dont l’indépendance est menacée ou restreinte.
Le vote pour renouveler le Parlement européen a lieu entre le 23 et 26 mai 2019.
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Lors du scrutin de 2019, l’enjeu européen est devenu un facteur clivant et structurant de la vie politique française. Faites le test de « La Boussole européenne » pour savoir où vous vous situez !
Un partisan du candidat présidentiel brésilien de droite Jair Bolsonaro crie aux journalistes réunis devant la Conférence nationale des évêques du Brésil à Brasilia, où le candidat présidentiel du Parti du travail (PT), Fernando Haddad, tient une rencontre avec des dirigeants catholiques, le 11 octobre 2018.
Evaristo SA/AF
Dans un contexte de défiance à l'égard des médias, comment les journalistes peuvent-ils regagner la confiance du public ? Le Brésil en donne quelques exemples.
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
Cette affaire pointe du doigt les relations troubles entre le FPÖ et la Russie, et plus généralement entre les partis d’extrême droite et le Kremlin.
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
Gabriel Bouys / AFP
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)