Des militants du Hezbollah assistent aux funérailles d’Ali al-Debs, l’un des commandants du groupe chiite tué par un raid aérien israélien deux jours plus tôt, dans la ville de Nabatieyh, dans le sud du Liban, le 16 février 2024.
Mahmoud Zayyat/AFP
Il y a déjà eu des centaines de morts, depuis octobre 2023, dans les affrontements opposant Israël au Hezbollah. Le Liban, déjà aux abois, sera-t-il entraîné dans une guerre dévastatrice ?
Une affiche gigantesque représentant des peuples musulmans marchant avec leurs drapeaux nationaux vers le Dôme du Rocher à Jérusalem est installée sur la place Valiasr, dans le centre de Téhéran (photo prise le 25 octobre 2023).
Atta Kenare/AFP
L’Iran rechigne à entrer directement en guerre contre Israël, mais mobilise volontiers les Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak, ainsi que le Hezbollah libanais.
Des soldats de la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) patrouillent à la frontière israélo-libanaise le 12 octobre 2023.
Associated Press|Alamy
Une implication totale du Hezbollah dans le conflit en cours entre Israël et le Hamas ouvrirait probablement la voie à une guerre régionale.
La foule brandit le portrait de Samir Geagea, chef du parti Forces libanaises, lors d’une manifestation de soutien à Maarab, le 27 octobre 2021. Son parti est devenu le premier parti chrétien du pays à l’issue des législatives du 15 mai dernier.
Anwar Amro/AFP
Aucune grande alliance n’a remporté la majorité absolue, laissant la place aux députés indépendants et au parti chrétien des Forces libanaises.
Pour les habitants de la province d'Idlib, le guerre est tout sauf terminée : les bombardements du régime ont repris depuis plusieurs mois, engendrant de nombreuses victimes civiles, comme ici, à Serja, le 17 juillet dernier.
Abdulaziz Ketaz/AFP
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
Le port de Beyrouth porte encore les stigmates de la terrible explosion du 4 août dernier. La Chine a proposé son aide à un Liban exsangue.
Thomas Coex/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale, le Liban fait l’objet d’une attention accrue de la part de la Chine, qui y pousse ses pions avec habileté.
Rassemblement du Hezbollah le 6 juin 2020 à Beyrouth pour s'opposer à une manifestation anti-gouvernementale.
Anwar Amro/AFP
Dans un Liban balayé par une puissante vague de protestation populaire, le Hezbollah cherche à tout prix à maintenir le système existant, fondé sur le confessionnalisme.
Une jeune femme fait face au silo de grain détruit sur le port de Beyrouth, le 11 août 2020.
AFP
Au Liban, l’exacerbation de la confrontation politique interne sur fond de bras de fer géopolitique régional peut embraser la région.
Des membres d'une branche du Hezbollah pulvérisent du désinfectant dans un quartier de Beyrouth pour lutter contre la propagation du coronavirus.
AP Photo/Bilal Hussein
Là où les gouvernements sont faibles ou inexistants, ce sont les gangs, les insurgés et même les groupes désignés comme terroristes qui se retrouvent au premier plan dans la lutte contre la pandémie.
Manifestation à Téhéran contre la hausse du prix de l'essence, le 16 novembre 2019.
AFP
La semaine d’émeutes que vient de traverser l’Iran, qui s’est soldée par un lourd bilan humain, témoigne de l’exaspération de la société civile et, spécialement, de la jeunesse, vis-à-vis du pouvoir.
Manifestation le 27 octobre à Jal El Dib, près de Beyrouth.
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La mobilisation libanaise a déjà abouti au départ du premier ministre Saad Hariri. Mais à quoi le Liban de demain pourrait-il ressembler ?
Les Libanaises se sont emparées de la rue depuis cinq jours, contre l'accaparement du pouvoir par les élites et un pouvoir d'achat qui s'écroule, le 21 octobre 2019 sur la place Riad al-Solh Square, à Beyrouth.
Anwar Amro/AFP
Près de 30 ans après la fin de la guerre, rien n’a changé au Liban : le système d’éducation et de santé publique est en faillite et la pénurie d’électricité et d’eau potable est chronique.
Les gouvernements successifs ont toujours ignoré les avertissements des économistes.
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Avant 1979, l’Iran était la 18e économie mondiale. Elle pointe aujourd’hui au 28e rang.
Saad Hariri, premier ministre libanais (à droite) pose avec des représentants des Nations unies lors d'une conférence à Bruxelles sur l'aide humanitaire internationale en Syrie et dans la région. La politique du Liban vis à vis de la Syrie pourrait peser sur cet important plan financier.
Emmanuel Dunand/AFP
Le Liban peut-il sortir le pays du marasme politique dans lequel il végète depuis bientôt un an? L'influence de la Syrie - qu'il s'agisse du poids des réfugiés ou du gouvernement de Damas - pèse.
Le représentant de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Kazem Gharib Abad, lors d'une conférence à Vienne (Autriche), le 22 novembre 2018.
Joe Klamar / AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) and Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
La politique interventionniste du régime de Téhéran dans la région, qui ne constitue pas une cause nationale pour la population iranienne, se heurte à plusieurs freins structurels.
Un soldat syrien sur le site de l'une des cibles des frappes occidentales, près de Damas, le 14 avril 2018.
Louai Beshara/AFP
Il faut imaginer des pistes pour l’après-Bachar, renouer le dialogue avec Moscou comme Téhéran, incontournables en Syrie, ou assumer le risque d’un engrenage possible engagé par Donald Trump.
Hasan Nasrallah durant une allocution télévisée à Baalbek, au Liban le 31 aoput 2017.
AFP
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Le 22 novembre le Liban a fêté son indépendance : un mot lourd de sens dans un pays tiraillé par plusieurs puissances et qui vient à peine de retrouver son Premier ministre.
Marwan Tahtah/AFP
Après des semaines d'intenses bombardements, le régime de Damas va remporter la victoire à Alep. Face à l’impuissance affichée par la « communauté internationale », il ne faut surtout pas se résigner.
La colère des Iraniens dans les rues de Téhéran.
Adnan Abidi/Reuters
Les tensions virulentes entre Riyad et Téhéran sont le dernier avatar d’une rivalité à la fois religieuse et géopolitique qui n’a jamais cessé depuis l’instauration de la Révolution islamique en 1979.
Professeure de sociologie, directrice du Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Etudes Féministes (CEDREF), Université Paris Cité