En roulant, les véhicules émettent des particules, mais en remettent également en suspension, comprendre mieux ce phénomène pourrait permettre de réduire ces pollutions.
Éloigner les entrepôts des centres-villes semble à première vue augmenter les distances parcourues, donc les émissions de GES. Les effets sont en réalité plus complexes.
Si la voiture électrique est utile à la transition énergétique, elle n’est pas sans défaut et ne doit pas faire oublier la nécessité de la sobriété en matière de transport.
Tout dépend de la façon dont on en mesure les effets ! Et d’ailleurs, hiérarchiser les menaces sur la biodiversité n’est peut-être pas la meilleure manière de la sauvegarder.
Céline Dubois, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
La question de la sécurité des fournitures scolaires a fait l’actualité cette rentrée. Dispose-t-on des données et outils permettant un bon suivi des produits chimiques concernés ? L’Anses a enquêté.
Les absorbants UV et les antioxydants industriels sont utilisés dans plusieurs biens de consommation afin de les protéger des rayons UV. Ils peuvent avoir un impact sur la santé des écosystèmes.
Pour réduire et prévenir les dommages provoqués par les moules zébrées, il faut comprendre que les activités anthropiques sont la cause première de ces invasions biologiques.
Pollutions, perte de biodiversité, changement climatique, mais aussi maladies chroniques liées à l’alimentation et à l’environnement : autant de problématiques à aborder de façon transversale.
Depuis le début de l’année 2022, deux nouvelles limites planétaires ont été franchies, celles de la pollution chimique et celle du cycle de l’eau. Retour sur cette notion méconnue.
Dans le débat actuel sur l’étalement urbain, que dit la littérature économique récente sur les causes de l’étalement urbain et sur ses conséquences, notamment environnementales ?
Le phytoplancton est un excellent outil de suivi de la qualité de son environnement. De plus, il est nécessaire de surveiller sa croissance, car son accumulation peut être nocive ou toxique.
Ni le droit international humanitaire ni la Cour pénale internationale ne peuvent protéger l’environnement lors d’un conflit. En cause, des textes existants mais difficilement applicables.
Les voitures électriques roulent déjà et les ingénieurs travaillent dur pour construire des avions plus propres. Il faut le faire : la pollution par l’essence est devenue un vrai danger.
Les terres rares sont très utilisées dans les nouvelles technologies. Mais leur exploitation cause de graves problèmes environnementaux qui doivent être adressés de manière internationale.
Si le microbiote intestinal est aujourd’hui bien identifié, on connaît généralement moins son « confrère » : notre microbiote cutané. Présentation de cet allié majeur de notre santé.
Une étude récente a relevé la présence de 141 molécules chimiques dans des lacs de montagnes pyrénéens. En cause, la pollution atmosphérique et l’utilisation d’herbicides et d’insecticides.
Largement utilisés dans l’agriculture, les pesticides contaminent l’environnement sur de très larges zones. Leurs actions délétères sur les organismes contribuent à l’érosion de la biodiversité.
On invoque parfois l’économie pour justifier l’ambition limitée de la lutte contre la pollution de l’air. Pourtant, plus celle-ci vise haut, plus le bénéfice pour le budget - et la santé - est grand.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)