Entre l’accord du 23 juin 1971 sur l’adhésion du Royaume-Uni dans la CEE et le référendum sur l’UE du 23 juin 2016, deux époques de l’histoire politique britannique et européenne se font face.
Brexit, retour à l'Union… Jack.
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En 2005, le référendum français avait eu des allures de vote rétrospectif sur l’élargissement. Celui du 23 juin au Royaume-Uni a notamment visé l’ouverture du marché du travail aux ex-pays de l’Est.
Préparatifs lors du précédent, en 2014, au Pays de Galles.
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Les Vingt-huit se réunissent à Varsovie vendredi et samedi dans un contexte international très dense : Ukraine, Syrie, lutte contre le terrorisme, Brexit… Saura-t-elle à la hauteur de ces enjeux ?
« Je préfère vous prévenir… ça va être long. »
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D’un renseignement défectueux à une organisation désastreuse, en passant par une surveillance lacunaire, la guerre en Irak était un gâchis avant même d’avoir commencé.
Pour surmonter les difficultés économiques qui suivront sa sortie de l’UE, le Royaume-Uni devra s’aligner politiquement et juridiquement sur l’UE.
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Selon Jean-Claude Juncker, le « Brexit » ne sera pas un « divorce à l’amiable ». Le Royaume-Uni restera quoi qu’il en soit très dépendant de l’UE politiquement, économiquement et juridiquement.
Manifestation des pro-européens à Londres, le 28 juin 2016.
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L’avenir de l’Union européenne se trouve dans une forme inédite de fédéralisme coordinateur et protecteur, à inventer par des dirigeants qui auraient la trempe d’hommes d’État visionnaires.
Dans l’une des entreprises du groupe Liébot située aux Herbiers, cette commune vendéenne qui compte un des taux de chômage les plus bas de France.
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Le « Brexit » a révélé les fractures territoriales d’un Royaume désuni. Sachons en tirer les leçons et miser sur l'industrie, facteur de cohésion territoriale.
Dans le centre de Londres, le 28 juin.
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Crise économique, financière, politique et, plus grave encore, crise morale : le Royaume-Uni est en pleine tourmente depuis le vote du 23 juin. Et doit maintenant se consacrer à sa sortie de l’UE.
Le départ du Royaume-Uni aura des conséquences pour l'UE mais aussi un impact global.
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Les conséquences du vote sur les affaires internationales toucheront d’abord la Grande-Bretagne elle-même, mais également les plus proches alliés de Londres, notamment au sein de l'OTAN.
Nigel Farage, chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP).
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Qui alimente la flamme isolationniste en Europe ? Les lourdeurs bureaucratiques bruxelloises et le fossé élargi entre gagnants et perdants de la mondialisation ont remis en selle le nationalisme.
Au lendemain du choc du Brexit, des manifestations contre les résultats du référendum se sont multipliées en Angleterre.
Le vote britannique a fait tomber plusieurs tabous au sein de l’UE. Un État peut donc quitter l’Union sans que celle-ci ne s’effondre. Elle doit toutefois penser d’urgence à sa refondation.
Le camp du « Leave » l’a emporté.
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La pire réponse de « ceux qui restent » serait de reprendre à leur compte la pensée du héros du Guépard de Lampedusa : « Il a bien fallu que tout change pour que tout puisse rester comme avant ».
La croissance européenne risque de subir un contre-coup, et les relations entre Londres et l’UE vont se dégrader. Premières leçons de la victoire du « out » et esquisse d’une possible relance.
Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Dans une rue du West Yorkshire (où Jo Cox a été assassinée) le 16 juin.
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Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
David Cameron, une croisade pro-européenne tardive… et peu crédible.
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Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
A Londres, à quelques jours d’un scrutin historique.
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David Cameron se comporte comme un apprenti sorcier et fait preuve d’une rare inconscience, plongeant à la fois son pays et l’Union dans une incertitude extrême.
Mobilisation pour le Brexit dans le Kent.
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Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay