Face à une hésitation vaccinale qui perdure malgré un bénéfice-risque indubitable, la transparence est primordiale. Notamment sur les complications les plus rares. Les études pour les identifier ont débuté.
Une soignante s’occupe d’un patient Covid-19 en réanimation dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Pasteur, à Colmar, en avril 2021.
Sébastien Bozon / AFP
Si dans la plupart des cas, l’infection par le SARS-CoV-2 ne provoque que des symptômes modérés, voire aucun symptôme, certains malades font des pneumonies fatales. On commence à comprendre pourquoi.
Quand on compare les statistiques concernant deux groupes différents (par exemple deux catégories de la population : vaccinés/non vaccinés), il faut faire attention à savoir si leurs caractéristiques ne sont pas trop éloignées, pour ne pas interpréter les résultats de manière erronée.
Lucas Benjamin, Unsplash
Les paradoxes défient notre intuition, mais possèdent des explications logiques. Ici, le paradoxe de Simpson éclaircit ce qui peut paraître étrange dans les données de vaccination Covid.
Sur le continent africain, les taux de vaccination contre le coronavirus SARS-CoV-2 sont très inégaux, et globalement bas.
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Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Si se débarrasser du virus reste une gageure, la vaccination permet une autre approche : le contrôler. Quelles sont les forces et faiblesses de ces deux stratégies ?
La Polynésie française a adapté sa réponse à la Covid, tant pour sa campagne de vaccination (ici en cours sur l'île de Tahiti, en septembre) que dans les procédures de dépistage du virus.
Jerome Brouillet / AFP
Découvrez, avec les équipes de recherche en première ligne, comment la Polynésie française traque les virus. Zika hier, SARS-CoV-2 aujourd’hui… Un témoignage entre défi, rigueur et passion.
L'obésité est le second facteur aggravant les risques liés à la Covid-19.
Josep Lago / AFP
Très tôt, l’obésité a été identifiée comme facteur de risque face à la Covid. Restait à comprendre pourquoi… Plusieurs pistes ont été identifiées, et contribuent déjà au développement de traitements.
L'accès aux données pour les membres de l'OMS n'est pas toujours évident , même dans le cade de l'enquête sur les origines de la Covid (Institut de virologie de Wuhan, en février 2021).
Hector Retamal / AFP
L’enquête sur l’origine de la Covid se poursuit… difficilement. Or les experts tirent la sonnette d’alarme : le temps pour récolter les données biologiques qui permettront de trancher est compté.
Dans les rues de Biarritz, le 27 juillet 2020.
Gaizka Iroz / AFP
Il a été dit qu’une fois adapté à l’être humain, le SARS-CoV-2 deviendrait « avirulent ». Mais pour quiconque a quelques notions en biologie de l’évolution, il est permis d’en douter.
Le protocole de fermeture de classe dès détection d’un cas positif n’est pas optimal.
Martin Bureau / AFP
On comprend désormais mieux le rôle joué par les plus jeunes dans la pandémie. Comment utiliser ces connaissances pour limiter les contaminations dans les écoles sans pénaliser les élèves ?
Pour l’instant, le coronavirus SARS-CoV-2 reste peu dangereux pour les enfants, mais ce n’est pas une raison pour le laisser circuler parmi eux.
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Certains experts craignent que l’efficacité des vaccins soit moindre face au variant Delta Plus. Cependant pour l’instant les données fiables manquent pour trancher cette question.
Des voyageurs portant des masques de protection font la queue dans le hall d'enregistrement de l'aéroport de Ndjili à Kinshasa.
Arsene Mpiana / AFP
Selon le nombre de cas de Covid-19 recensés en Afrique, la prévalence du SARS-CoV-2 sur le continent est très faible. Mais les résultats des études de séroprévalence racontent une autre histoire…
Des professionnels de santé arrivent dans les îles Uros, sur le lac Titicaca, au Pérou, pour vacciner les habitants contre la Covid-19 avec le vaccin Sinopharm, le 7 juillet 2021.
Carlos Mamani / AFP
Le variant Lambda, qui a émergé au Pérou puis a envahi le pays, se répand. Toutefois, pour l’instant, les preuves n’indiquent pas qu’il soit plus dangereux que le coronavirus originel.
Des clients attendent de passer un test Covid-19 avant d'entrer dans une boîte de nuit à La Grande Motte, le 10 juillet 2021. Alors que le variant Delta, plus contagieux, se répand dans le pays, la vigilance reste plus que jamais de rigueur.
Sylvain Thomas/AFP
Le variant Delta circule sur la majorité du territoire. On le sait plus transmissible que le variant alpha, qui l’était lui-même plus que le coronavirus « historique ». Que sait-on d’autre ?
Une nouvelle étude a identifié plusieurs régions de l’ADN associées au risque de développer une forme sévère de Covid-19, comme ce patient soigné dans le service de réanimation de l'hôpital Louis Pasteur à Colmar.
Sébastien Bozon / AFP
Un effort international sans précédent a permis d’identifier des régions du génome associées à la susceptibilité à l’infection par le SARS-CoV-2 et au risque de développer une forme grave de Covid-19.
Contrairement à ce qu’indique ce panneau encore en place à Nantes, port du masque n’est plus obligatoire à l’extérieur en France depuis le 17 mai.
Loïc Venance / AFP
Pourquoi la baisse rapide des contaminations par le coronavirus a-t-elle surpris les modélisateurs ? À quoi s’attendre à la rentrée ? Combien de décès pourraient encore survenir ? Pistes de réponses.
Une scientifique habillée d'une combinaison pressurisée au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.
(Agence de la santé publique du Canada)
Une grande partie de la recherche scientifique sur les coronavirus est menée dans des pays qui ne contrôlent pas la recherche à double usage ou les expériences de gain de fonction.
Un agent de sécurité éloigne les journalistes de l'Institut de virologie de Wuhan après l'arrivée d'une équipe de l'OMS pour une visite de terrain à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, le 3 février 2021. L'équipe n'est arrivée à aucune conclusion sur les origines de la pandémie.
(AP Photo/Ng Han Guan)
Les études de gain de fonction permettent de créer un virus plus pathogénique et/ou plus transmissible chez l’humain. Sont-elles à l’origine du SARS-CoV-2 ?
La vaccination au Québec va bon train et 75 % de la population est en voie d'avoir reçu une première dose.
LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson
Les infections post-vaccination peuvent s’expliquer par la réponse immunitaire, plus ou moins efficace d’une personne à l’autre en raison de l’âge, de l’état de santé ou de la prise de médicaments.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité