Le scrutin majoritaire en vigueur aux États-Unis comme dans la quasi-totalité des pays du monde reflète imparfaitement les préférences des électeurs et pourrait de nouveau bénéficier à Donald Trump.
Dans un contexte marqué par les incertitudes sur l’avenir, le second tour des municipales apparaît dévitalisé mais pourrait néanmoins engendrer une recomposition du paysage politique.
Notre époque subit directement les répliques de ce qui apparaît avec le recul comme les prémices d’un déclin crépusculaire du régime de la Vᵉ République.
Le tirage au sort est-il une alternative crédible pour rétablir la confiance entre citoyens et élus ? Quels en sont les enjeux, les modalités, les conditions ?
Malgré une large sympathie dans la population, le mouvement repose principalement sur une mobilisation des catégories populaires. Qu’est-ce qui pousse ces catégories à cette colère ?
On assiste à la recherche d’une nouvelle forme de gouvernance permettant de créer un lien direct entre le niveau individuel et collectif en évinçant les formes intermédiaires de la démocratie par représentation.
Une attitude trop fermée du gouvernement risquerait de favoriser les conversions à l’indépendantisme et de creuser un véritable fossé entre une grande partie des Corses et la République.
Hamdi Nabli, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
La France vit une crise de la citoyenneté moderne, bousculée par la mondialisation, les inégalités et la révolution numérique. Par conséquent, l’abstention monte, ainsi que la grogne contre la « caste ».
Les élections législatives de 2017 ont marqué un nouveau record d’abstention : 51,3 % au premier tour et 56,6 % au second tour. Comment expliquer ce phénomène et surtout comment l’endiguer ?
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.
Jamais le vote blanc et nul n’aura été autant évoqué lors d’une présidentielle, et pourtant il est peu entendu. Présentation d’une étude inédite menée au lendemain du premier tour.
En ajoutant un taux d’abstention dépassant les 25 %, c’est plus d’un électeur inscrit sur trois qui n’a voulu ou tout simplement su, le 7 mai 2017, transformer sa voix en « suffrage exprimé ».
Les bulletins blancs ou nuls devraient orienter ce 7 mai, d’une manière tout à fait inédite dans l’histoire du vote en France, les résultats du scrutin.