Pascal Crépey, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En moins de deux mois, le variant Omicron a envahi notre pays. Que sait-on de lui et des conséquences de sa présence ? Le pic épidémique est-il passé ? Les hôpitaux risquent-ils d’être submergés ?
On s’est beaucoup focalisé sur les anticorps comme défense à l’efficacité en berne face à Omicron. Mais nous avons une autre ligne de défense qui, elle, reste en lice face au variant !
Le variant Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique, comme le variant Beta avant lui. Pour détecter au plus tôt les émergences, un renforcement du séquençage est indispensable.
Longtemps, la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH n’a été mesurée qu’à l’aune de critères biomédicaux : contrôle de la charge virale, effets indésirables… Une vision bien trop réductrice.
Si dans la plupart des cas, l’infection par le SARS-CoV-2 ne provoque que des symptômes modérés, voire aucun symptôme, certains malades font des pneumonies fatales. On commence à comprendre pourquoi.
Valérie Pernelet-Joly, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Il est désormais bien établi que le virus du Covid se transmet par voie aérienne. Comment s'en prémunir ? Voici les moyens simples d’évaluer et minimiser au maximum les risques.
Il a été dit qu’une fois adapté à l’être humain, le SARS-CoV-2 deviendrait « avirulent ». Mais pour quiconque a quelques notions en biologie de l’évolution, il est permis d’en douter.
Certains experts craignent que l’efficacité des vaccins soit moindre face au variant Delta Plus. Cependant pour l’instant les données fiables manquent pour trancher cette question.
Des milliers de patients indiens convalescents du Covid-19 sont frappés par une grave infection fongique souvent mortelle, la mucormycose. De quoi s’agit-il, et pourquoi une telle flambée ?
En regard des mesures de santé publique prises pour contrôler l’épidémie, l’effet de la météo sur la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 est très probablement négligeable.
Lulla Opatowski, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laura Temime, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La Haute Autorité de Santé s’est déclarée favorable à l’utilisation des tests RT-PCR sur des échantillons salivaires, mais la vraie avancée pourrait être d’autoriser leur analyse par tests rapides.
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and France Meslé, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Depuis le début de l’épidémie, le SARS-CoV-2 a fait près de 90 000 décès dans notre pays selon le décompte de Santé publique France. Comment cette situation se traduit-elle en termes de surmortalité ?
Alors que l’épidémie de SARS-CoV-2 a entraîné des dizaines de milliers de décès d’adultes dans notre pays, les enfants n’ont été que très peu touchés par ce nouveau coronavirus.
Encore inconnu voici à peine plus d’un an, le coronavirus SARS-CoV-2 a profondément bouleversé nos sociétés. Que savons-nous de lui, et que nous reste-t-il à apprendre pour espérer le dompter ?
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and France Meslé, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Un an après le début de l’épidémie de Covid-19, le coronavirus SARS-CoV-2 a fait 90 000 victimes en France. Ce chiffre est-il comparable aux épidémies de grippes qui frappent chaque hiver notre pays ?
Benjamin Roche, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Un an après le début de la pandémie, plusieurs variants du SARS-CoV-2 ont émergé, menaçant de changer le visage de la pandémie. Pourquoi maintenant ? Comment répondre à cette menace ?
Ebola a déclenché une nouvelle épidémie en Guinée. Face à cette flambée, les pays d’Afrique de l'Ouest sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient sept ans en arrière.
Samuel Alizon, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le séquençage est un outil précieux pour identifier les mutations et suivre les épidémies. Pourtant, contrairement à d’autres pays, face au SARS-CoV-2 la France l’a peu utilisé. Pourquoi ?
Samuel Alizon, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Alors que le mot « reconfinement » était sur toutes les lèvres, l’exécutif a choisi de ne pas recourir à cette mesure drastique. Que penser d’une telle décision ? Éléments de réflexion.
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)