Les journées de la science ouverte, en ce moment à Paris, mobilisent acteurs publics et scientifiques. Il faut faire plus. L’université, lieu de savoir, doit largement s’ouvrir à la science citoyenne.
Marta Spranzi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laurence Brunet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Un couple avec leurs enfants biologiques, c’est généralement ainsi qu’est définie la famille dite naturelle. Quid des familles adoptives, recomposées, monoparentales ou homosexuelles ?
Les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier 2018, sur le thème : « Quel monde voulons-nous pour demain ? ». Trois experts apportent leurs éclairages.
La procréation médicalement assistée fait débat en France, il faut cependant dépasser nos frontières pour comprendre tous les enjeux liés à cette question d’éthique et de société.
En France, la loi prévoit l’anonymat pour les hommes donnant leur sperme. De nombreux arguments plaident pour que les adultes conçus d’un don puissent connaître l’identité de leur géniteur.
Au moment, où s’ouvrent les États généraux de la bioéthique, il est utile de réfléchir à l'utilisation des nouvelles techniques permettant de corriger des anomalies génétiques de l’embryon.
La Cour européenne des droits de l’homme doit dire prochainement si la demande d’une Française conçue par insémination avec donneur est recevable. Celle-ci demande la levée de l’anonymat du donneur.
L’accès à l’insémination artificielle avec donneur pour les femmes seules et les couples de femmes va être discuté prochainement en France. Plusieurs raisons plaident pour un refus.
L'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires, si elle est adoptée, consacrera la diversité des modèles de filiation et de parentalité.
Plusieurs pays ont autorisé les femmes à conserver leurs ovules pour augmenter leurs chances d’avoir un enfant, même tardivement. En France, cette pratique est controversée.
Encore expérimentale, la greffe d’utérus a permis une nouvelle naissance aux Etats-Unis. Mais se poseront inévitablement des questions d'éthique et d’encadrement juridique.
Alla Dyuka, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En Russie, la question d’interdire la maternité de substitution se pose à nouveau. Mais les vrais débats concernent les garanties offertes à la mère porteuse et aux parents d’intention.
Où la démocratie doit-elle se jouer : dans le prétoire ou au Parlement ? L’actualité ne manque pas d’exemples de ces affaires où la justice ou les parlementaires sont appelés à la rescousse.
En s’appuyant sur le droit européen, le Conseil d’État a récemment autorisé l'exportation de gamètes en Espagne à la demande d’une veuve en vue d’une insémination. Une décision logique.
Juriste spécialisée en droit de la famille, chercheuse associée au centre de recherche Droit, sciences et techniques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne