Thomas Fovet, Centre hospitalier régional universitaire de Lille; Camille Lancelevée, Université de Strasbourg; Marielle Wathelet, Centre hospitalier régional universitaire de Lille, and Pierre Thomas, Centre hospitalier régional universitaire de Lille
La santé mentale des personnes détenues est dégradée et des dispositifs de soins psychiatriques se sont donc progressivement développés en prison. Mais qu’en est-il au moment de la libération ?
Thomas Fovet, Centre hospitalier régional universitaire de Lille and Pierre Thomas, Centre hospitalier régional universitaire de Lille
En moyenne, les troubles psychiatriques sont trois fois plus fréquents chez les personnes admises en prison qu’en population générale. D'où la nécessité de soins de qualité, et d'un suivi à la sortie.
Image de la prison de la Santé à Paris le 20 mars 2020 en contexte de confinement qui impacte sévèrement les individus incarcérés.
JOEL SAGET / AFP
Plus de la moitié des prisonniers en France se trouvent dans une structure sur-occupée à plus de 120 %, dans ces conditions, bien difficile d’appliquer les « gestes barrière ».
Les logiciels médicaux ne facilitent pas toujours la tâche des praticiens, au contraire…
Shutterstock
L’histoire des dossiers patients informatisés montre qu’une mauvaise conception des logiciels utilisés par les soignants peut se traduire par une surcharge de travail et des erreurs médicales.
Cellule du quartier d’isolement de la prison Jacques Cartier à Rennes.
Édouard Hue/Wikimedia
Thomas Fovet, Centre hospitalier régional universitaire de Lille
Plus de 68 000 détenus s’entassent dans les prisons françaises. Nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychiatriques. Comment sont-ils soignés ? La situation est loin d’être satisfaisante.
Médecin de santé publique - Épidémiologiste - Directrice adjointe et Coordonnatrice du pôle recherche F2RSM Psy, Centre hospitalier régional universitaire de Lille