Antoine Bevort, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Si l’on se fie aux données d’engagement sur les réseaux sociaux, le parti de Geert Wilders deviendra le premier parti au soir du 15 mars. Mais il risque de rester aux portes du pouvoir.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le recours à la police sert à masquer les faiblesses structurelles de gouvernants qui peinent à trouver des solutions autres que sécuritaires, aux crises que connaissent les quartiers sensibles.
Les autorités doivent considérer le territoire comme un espace civique, pas seulement comme une zone à surveiller. Et traiter les citoyens comme des acteurs et non comme des consommateurs de sécurité.
La supériorité hautement revendiquée par ce proche de François Hollande en dit long sur l’effacement des « valeurs » républicaines. Pourtant, le ministre n'est pas au-dessus du citoyen.
Retours de vacances, réduction de la vitesse à 80 km/h… On va à nouveau parler sécurité routière. Elle se fonde sur les statistiques, mais s’avère parfois simplificatrice.
Claude Patriat, Auteurs historiques The Conversation France
Un texte peut devenir loi tout en ayant été rejeté par le Sénat et sans avoir été voté par l’Assemblée nationale. Comment ? Grâce au couperet de l’article 49.3.
La consultation annoncée en juin sur l’aéroport Notre-Dame des Landes rompt avec la suspicion manifestée jusqu’ici par François Hollande sur le sujet. Vraie rupture ou ultime feinte ?
À la question est-il possible ou impossible d’être dedans et dehors en même temps ? L’ambitieux ministre de l’Économie Emmanuel Macron répond tranquillement : oui !
Alexandre Faure, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Matignon a récemment lancé une plate-forme de réflexion et de prospective pour préparer la France de 2027. Mais il pourrait bien s'agir aussi de préparer l’échéance de 2017.
À chaque campagne de recrutement, des images et des histoires qui s’impriment dans les esprits. Cette fois, après les attentats de 2015, c’est le métier des armes qui est mis en avant.
La gauche n’a pas disparu, mais le « peuple de gauche » ne se retrouve plus dans les partis censés le représenter. Et ce n’est pas le remaniement qui va réconcilier les deux parties.
Le Conseil d’État le 22 janvier a suspendu une assignation à résidence décidée dans le cadre de l’état d’urgence. Le gouvernement doit mieux concilier libertés et protection des intérêts de la nation.
Malgré le ralentissement des déflations d’effectifs et une hausse du budget de la défense annoncés récemment, les armées françaises engagées sur de multiples fronts sont à court de moyens.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay