Les craintes particulières liées à la vie humaine génèrent des questionnements qui pourraient conduire à modifier en partie les comportements des consommateurs, des salariés et des investisseurs.
En généralisant le travail à distance, les entreprises ont reporté le poids du facteur capital (connexion Internet, formation aux outils, etc.) sur leurs salarié·e·s.
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Déjà contestée, la mesure de l’efficacité se complique en raison du passage au télétravail qui a provoqué une transformation des facteurs de production travail et capital.
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est en rapide augmentation dans de nombreux États américains, y compris en Californie (ici la plage de Santa Monica le 2 juillet dernier).
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Le pire n’est peut-être pas passé pour les États-Unis, où l’épidémie flambe à nouveau, menaçant la reprise économique. Cette actualité pèse sur le contexte de la présidentielle.
L’indicateur a retrouvé courant juin les niveaux observés avant la crise du Covid-19, traduisant un soulagement lié à la stagnation de la crise.
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Les responsables financiers se disent nettement plus optimistes qu’à la fin du premier trimestre, mais hésitent toujours à relancer les projets d’envergure.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, entouré de son équipe (Agnès Pannier-Runacher pour l’industrie, Olivier Dussopt pour les comptes publics et Alain Griset pour les PME) lors du premier conseil des ministres après le remaniement, le 7 juillet dernier.
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Le taux de refus de Bercy (2,4 % à mi-avril) aux demandes pour faire face aux difficultés de trésorerie ne prend probablement pas en compte les dossiers que les banques ne veulent pas monter.
Avec la pandémie, les banques pourraient être tentées de réduire leurs marges de sécurité.
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Les gouvernements doivent arbitrer entre la protection sanitaire de personnes à l’espérance de vie en général faible et le degré de sévérité de la crise économique.
Les entreprises françaises sont plus endettées que leurs homologues italiennes, allemandes et espagnoles.
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Face à la sous-capitalisation des TPE-PME françaises qui vont devoir rembourser les prêts garantis par l’État, des outils comme le prêt participatif ou les titres hybrides peuvent être mobilisés.
Si l’indice CAC 40 a chuté brutalement en mars dernier, les cours des actions des entreprises n’ont pourtant pas évolué de manière uniforme.
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Le secteur d’activité, le niveau de dette ou encore la structure de l’actionnariat ont constitué des facteurs déterminants de l’évolution des cours au début de la crise sanitaire.
Distribution de nourriture devant l'Eglise Notre Dame des Champs fin mai 2020.
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La crise sanitaire et économique actuelle met en exergue les limites de notre modèle de développement et pousse à une prise de conscience spirituelle sur l’évolution de la planète.
L’arrivée de nouveaux investisseurs permet à de plus en plus d’États et d’entreprises de financer leurs projets sociaux.
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La crise sanitaire a conduit à une émission record de ces obligations qui visent à financer l’accès à l’éducation, à la santé ou à l’emploi.
« Si nous payons la dette, nous ne pouvons pas manger », peut-on lire sur les pancartes de manifestantes argentines à Buenos Aires, le 11 juin dernier.
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La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
Elba Astorga, La Conversation Canada et Camille Khodor, La Conversation Canada
La pandémie fait toujours rage, et pas seulement en matière de santé. En six mois, tous les paramètres socio-économiques ont changé dans le monde entier et peut-être de façon permanente.
Face aux événements extrêmes comme les krachs boursiers, les réactions émotionnelles influencent la prise de décision financière.
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La profonde crise économique dans laquelle est plongé le Liban s’explique par de multiples facteurs, au premier rang desquels la politique conduite depuis des années par sa Banque centrale.
Les mesures sanitaires vont compliquer les actions de communication à la rentrée prochaine.
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Il ressort d’une consultation auprès du réseau VP Entrepreneuriat que les établissements devront notamment accompagner les personnes qui n’ont pas initialement choisi de lancer leur propre activité.
Personne n’a désormais intérêt à ce qu’une économie majeure décroche brutalement, au risque d’entraîner toutes les autres dans son sillage.
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Les mesures d’urgence, les habitudes des entreprises ou encore des consommateurs rendent le scénario du maintien de l’existant plus plausible que celui de l’avènement d’un « monde d’après ».
La crise appelle plus largement les décideurs à réinventer la façon dont ils font du business.
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Des business modèles plus durables et plus responsables sont appelés à émerger après la crise.
Les banques ne s’étaient pas préparées à un choc comparable à celui du Covid-19 qui pourrait mener à une crise d’insolvabilité en cas de défaut significatif des emprunteurs, comme en 2008 avec Lehman Brothers.
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Le Covid-19 met à l’épreuve les réformes bancaires entreprises à la suite de la crise de 2008 et révèle la fragilité des dispositifs prudentiels comme des mécanismes de résolution européens.
La volonté de combattre le virus « quoi qu’il en coûte » énoncée par le président de la République Emmanuel Macron dans son allocution télévisée du 12 mars dernier, un révélateur du « moment keynésien » actuel.
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