Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Voisine de la Biélorussie, la Lituanie soutient avec enthousiasme les opposants à Alexandre Loukachenko et cherche à entraîner les autres États de l’UE à sa suite.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La RPC célèbre son 71ᵉ anniversaire dans une ambiance délétère. En difficulté sur les plans économique et diplomatique, elle envisage des opérations armées d’envergure, notamment contre Taiwan.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
Victimes par excellence de l’État Islamique, les yezidis sont aujourd’hui représentés par Nadia Murad, figure de la scène internationale qui rompt pourtant avec les traditions de sa communauté.
Pour les États-Unis, le pouvoir chinois menace désormais le monde libre, une raison suffisante pour engager un conflit ouvert qui pourrait bénéficier aux dirigeants des deux pays.
Le Liban émeut la France pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité.
Créé il y a 75 ans, le Conseil de sécurité des Nations unies a besoin d’une refonte en profondeur afin d’assumer son rôle de maintenir la paix et la sécurité mondiale.
La crise actuelle affaiblit les pays du monde entier. Mais ceux qui étaient initialement les mieux lotis seront moins durement affectés que les autres. Le monde de demain sera donc plus inégalitaire.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine cherche à accroître son emprise sur l’Asie du Sud-Est et sur l’Asie centrale, ce qui suscite un mécontentement croissant des opinions et de certains États de ces deux régions.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
Les législatives iraniennes du 21 février ne changeront rien à la situation catastrophique d’un pays isolé, économiquement sinistré et en proie à une contestation intérieure massive.
Le plan de règlement du conflit israélo-palestinien proposé par Donald Trump ne tient aucun compte du droit international et s’aligne totalement sur les positions du gouvernement Nétanyahou.
Par le rejet unanime qu’il suscite, le plan de paix proposé par Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien va-t-il rapprocher les factions palestiniennes rivales ?
Les États-Unis et l’Iran ne se sont pas toujours regardés en chiens de faïence, au contraire : jusqu’au milieu du XXᵉ, les deux pays ont entretenu d’excellentes relations.
Le discours de fin d’année de Kim Jong‑un a suscité l’émoi : s’achemine-t-on vers une nouvelle crise entre Pyongyang et Washington ? En réalité, les deux parties semblent condamnées à s’entendre.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La visite d’Emmanuel Macron en Chine a mis en lumière toute la complexité de la relation entre Paris et Pékin. C’est peut-être à l’échelon européen que cette relation devrait s’inscrire à l’avenir.
Quand il est question de diplomatie et, plus généralement, de politique étrangère, un voile de secret recouvre bien souvent les actions des États. Il est parfois nécessaire.
Le chiraquisme de politique étrangère est resté apprécié dans le pays et au-delà. Sa posture générera-t-elle des vocations, ou seulement une nostalgie ?