La réaction à la pandémie de Covid-19 s’organise selon des paramètres qui n’ont pas été fondamentalement redéfinis depuis 150 ans alors que la donne a considérablement changé.
Malgré la trêve négociée avec la Chine, les États-Unis souffrent de difficultés d’approvisionnement en matériel médical. Cette situation risque d’accentuer les tensions.
La Confédération helvétique a déjà négocié des accords avec Londres qui écartent les questions d’harmonisation des normes. Pour Bruxelles, suivre la même voie s’avère toutefois plus compliqué.
Le Royaume-Uni quitte l’UE, mais entend bien continuer d’entretenir avec celle-ci un lien commercial avantageux… tout en développant ses échanges avec le reste du monde.
Cette zone a pour objectif d’ouvrir l’Afrique sur elle-même un marché qui compte environ 1,2 milliard d’habitants et qui, selon les estimations, va atteindre 2,5 milliards en 2050.
Sa mise en place ne répond pas à un dogme, mais à une volonté concrète de fluidifier les échanges au cœur du continent afin d’en faire un socle pour le développement de l’Afrique.
Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université (AMU) et Antonin Ricard, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université
Les modes de raisonnement des décideurs expliquent leurs réactions face à une opportunité à l’international. Une meilleure connaissance de ces logiques peut permettre de lever certaines barrières.
L’enlisement du cycle de Doha et les dynamiques économiques post-crise 2008 ont considérablement affaibli l’OMC. Comment l’institution peut-elle se réformer ? Voici quelques pistes.
Donald Trump a décidé de jouer la carte d’un protectionnisme agressif, au risque de déclencher une violente guerre économique. Des solutions alternatives sont pourtant possibles.
L’Union européenne pèche-t-elle par naïveté en ne se protégeant pas suffisamment des importations ? Une comparaison entre les politiques commerciales des blocs met à mal cette idée reçue.
Le marché intérieur ouvre les pays les uns aux autres, créant des liens et de la solidarité entre les citoyens européens. Le «non-national» n'est plus un «simple» étranger.
Quelques éléments de clarification et d’approfondissement du débat autour de la compatibilité de l'accord économique et commercial global Ceta, Europe-Canada, avec la Constitution française.
Les accords commerciaux régionaux, qui ont proliféré depuis 10 ans pourraient paradoxalement être une des causes du ralentissement actuel du commerce mondial.
L’ouverture des marchés n’est pas un argument polémique, pas plus que le fruit d’une décision politique rose ou bleue marine, elle est une simple obligation juridique.
Le débat en France néglige des phénomènes pourtant centraux et qui sortent de la seule question du choix entre libre-échange et protectionnisme : les politiques commerciales sont toujours mixtes.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)