Le virus de la Covid-19 est-il d’origine naturelle, ou pourrait-il provenir d’un accident de laboratoire ? Des scientifiques appellent à une enquête plus approfondie.
Le génome du coronavirus est constitué de 30 000 « lettres », ce qui signifie qu’il existe une quantité énorme de mutations possibles. Mais inutile de paniquer pour autant.
Une des principales préoccupations concernant l’émergence de variants du coronavirus SARS-CoV-2 concerne le risque qu’ils puissent échapper à l’immunité induite par les vaccins, y compris ceux à ARN.
Après une période d’optimisme liée à une réduction massive du nombre de cas de Covid-19 en début d’année, l’Inde connait une deuxième vague d’infections qui ressemble à une lame de fond.
En regard des mesures de santé publique prises pour contrôler l’épidémie, l’effet de la météo sur la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 est très probablement négligeable.
La saga des masques a rythmé les premières semaines de la pandémie. Un an plus tard, avec l’émergence de variants plus transmissibles, lesquels vaut-il mieux utiliser ?
Michel Goldman, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Cédric Hermans, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Plusieurs personnes vaccinées à l’AstraZeneca ont été victimes d’accidents vasculaires parfois mortels, causés par la formation de caillots sanguins survenus peu de temps après son administration.
Les variants ont changé la donne. Nous devons agir en conséquence pour éviter de nouvelles vagues d’infections, de nouvelles fermetures, restrictions, hospitalisations et décès évitables.
Alors que notre pays fait face à la montée d’une troisième vague de Covid-19, la fermeture des écoles permettra-t-elle de freiner le SARS-CoV-2 ? Quel rôle jouent-elles dans l’épidémie ?
Pendant un an, 600 personnes ont suivi l’évolution de 20 types de restrictions mises en place pour lutter contre le SARS-CoV-2 dans 186 pays. Voici ce que ces données ont permis de découvrir.
L’hypothèse d'un lien direct entre déforestation et émergence de zoonoses s’est imposée médiatiquement, puis a été reprise par les politiques, alors qu’elle n’a jamais été prouvée scientifiquement.
Un an après le premier confinement, l’épidémie sévit toujours, le ballet des transferts de patients a repris. Comment s’explique cette accélération ? Que penser des mesures annoncées le 18 mars ?
Lulla Opatowski, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay et Laura Temime, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La Haute Autorité de Santé s’est déclarée favorable à l’utilisation des tests RT-PCR sur des échantillons salivaires, mais la vraie avancée pourrait être d’autoriser leur analyse par tests rapides.
Qu’il s’agisse de tester le potentiel anti-SARS-CoV-2 de molécules utilisées dans d’autres contextes médicaux ou de mettre au point des thérapies antivirales spécifiques, où en sont les recherches ?
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et France Meslé, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Depuis le début de l’épidémie, le SARS-CoV-2 a fait près de 90 000 décès dans notre pays selon le décompte de Santé publique France. Comment cette situation se traduit-elle en termes de surmortalité ?
Alors que l’épidémie de SARS-CoV-2 a entraîné des dizaines de milliers de décès d’adultes dans notre pays, les enfants n’ont été que très peu touchés par ce nouveau coronavirus.
Encore inconnu voici à peine plus d’un an, le coronavirus SARS-CoV-2 a profondément bouleversé nos sociétés. Que savons-nous de lui, et que nous reste-t-il à apprendre pour espérer le dompter ?
Benjamin Roche, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Un an après le début de la pandémie, plusieurs variants du SARS-CoV-2 ont émergé, menaçant de changer le visage de la pandémie. Pourquoi maintenant ? Comment répondre à cette menace ?
Samuel Alizon, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le séquençage est un outil précieux pour identifier les mutations et suivre les épidémies. Pourtant, contrairement à d’autres pays, face au SARS-CoV-2 la France l’a peu utilisé. Pourquoi ?
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité