Expliquer pour mieux agir
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Au-delà de l’émotion, il n’est possible d’affronter durablement et efficacement le terrorisme qu’en l’envisageant dans sa complexité, sans le réduire à un niveau, une temporalité, un espace uniques.
Macron l’a emporté parce qu’il avait face à lui deux versions inconciliables du souverainisme populiste, là où le Royaume-Uni du Brexit et les États-Unis de Trump n’en ont eu qu’une.
La France sort de cette présidentielle non pas convalescente, comme après une longue maladie, mais plus consciente que jamais de ses lignes de faille et de leur profondeur.
Les dérives de l’irresponsabilité, de la haine et de la jouissance destructive et autodestructive sont le fait d’une société qui perd son principe d’unité.
La liquidation du PS est-elle presque achevée ? Beaucoup se pressent pour y concourir, comme si le plus urgent était pour tous ceux-là de saboter la candidature de Benoît Hamon.
À l’évidence soigneusement préparé, sur le fond comme dans sa médiatisation, le coup de « com » de Macron sur l’Algérie a-t-il été pensé dans toutes ses implications ? Il est permis d’en douter.
Il est impossible de faire la moindre prédiction politique. Mais dans cette liquidité moderne proche de l’état gazeux, il y a des grumeaux : des corps un peu plus solides que d’autres, tel le FN.
Le problème n’est pas tant un effet d’imitation, qu’un effet de démonstration, ou d’avertissement : après la victoire de Trump, nous savons que les forces d’extrême droite peuvent l’emporter.
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Une partie importante de la population est convaincue de l’existence d’une continuité entre islam et islamisme radical, et se sent menacée par la présence même de l’islam sur le territoire national.