Par rapport à d’autres mobilisations en ligne, la particularité des discours numériques de #NousToutes ou d’autres associations féministes consiste dans la place accordée au soutien des victimes.
On ne sait pas encore si la révolte en Iran mènera à une révolution politique. Mais une certaine révolution a déjà lieu, avec la solidarité d’une bonne partie du peuple aux revendications des femmes.
Le régime iranien met en œuvre des politiques et des pratiques de ségrégation et de discrimination similaires à celles pratiquées en Afrique du Sud sous l’apartheid.
Des militantes, des dirigeantes et d’anciennes politiciennes afghanes, aujourd’hui en exil, racontent la lutte pour les droits des femmes en Afghanistan et les diverses stratégies de résistance.
Les violences sexuelles commises par les soldats russes en Ukraine ne sont pas de simples « dérapages » individuels. Ce sont des armes de guerre et les femmes en sont les principales cibles.
Dans leur couverture des féminicides, les médias jouent un rôle de premier plan, non seulement dans la sensibilisation et l’éducation en général, mais aussi pour aider les efforts de prévention.
La violence privée et la violence publique garantissent que les femmes et les filles « restent à leur place » – celle que les structures sociales patriarcales ont prescrite.
La Turquie s’est récemment retirée de la Convention d’Istanbul, un texte qui lutte contre les violences faites aux femmes. Un fléau pourtant très réel dans ce pays.
Si les violences faites aux femmes sont multiples, elles restent le plus souvent peu visibles voire banalisées et se concentrent majoritairement dans les espaces privés.
Béatrice Moreel, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Deux affaires de féminicides récentes ont donné lieu à des rapports d’inspection pointant les failles du système judiciaire et proposant aussi des pistes d’amélioration des dispositifs.
Mylène Fernet, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Jacinthe Dion, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Près des deux tiers des adolescentes rapportent avoir vécu au moins un épisode de violence (physique, sexuelle ou psychologique) dans leurs relations intimes. La prévention doit donc commencer très tôt.
Les Afghanes craignent que les pourparlers entre le gouvernement et les talibans annoncent un retour de ces extrémistes qui, dans les années 1990, les ont contraintes à l'asservissement.
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
Investigadora en la Escuela de Altos Estudios en Ciencias Sociales CEMS- EHESS- Francia y en COES- Chile (Centre for Social Conflict and Cohesion Studies), Diego Portales University
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Sociologie des conflits sociaux, professeur de sociologie et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF), Université du Québec à Montréal (UQAM)