Sandrine Ricci étudie depuis presque vingt ans la violence sexuelle vécue par les femmes dans différents contextes, ainsi que le féminisme en tant que producteur d’outils théoriques et de mobilisations sociales. En cours de rédaction, sa thèse de doctorat combine un travail de réflexion critique et un travail de recherche empirique sur la notion de culture du viol. Chercheuse affiliée à la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, elle donne des cours à l’UQAM, ainsi qu’à l’Université de Montréal, et réalise depuis 2021 différents mandats d’expertise sociologique (litiges civils). Elle a été coordonnatrice scientifique du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) depuis sa fondation en 2011 jusqu’en janvier 2019.
Parmi ses plus récentes publications académiques, on retrouve les multiples rapports et articles issus de l’enquête ESSIMU sur la violence sexuelle en milieu d’enseignement supérieur dont Sandrine Ricci est l’une des instigatrices et co-chercheuses. Mentionnons l'article « Tackling Rape Culture in Quebec Universities: A Network of Feminist Resistance », paru en 2019 dans la revue Violence Against Women. Elle a par ailleurs écrit un livre réédité en 2019 en France et au Québec, « Avant de tuer les femmes, vous devez les violer ! » : Rwanda, rapports de sexe et génocide des Tutsi.
Lauréate d’une vingtaine de prix et bourses pour l’avancement de ses recherches, incluant la Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand Bombardier – doctorat, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (2013-2016)