Les violences sexuelles touchent environ 30 % de la population étudiante. Si l’on ne peut pas dresser de portrait type de leurs auteurs, certains facteurs favorisent les risques d’agressions.
Julie Pannetier, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Andrainolo Ravalihasy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les violences sexuelles envers les femmes sont de mieux en mieux connues parce qu’elles font l’objet d’enquêtes et que la parole se libère. Celles subies par les femmes immigrées sont moins connues.
Une femme sur quatre en France est victime de violence domestique. Mais comment agir quand cela concerne notre collègue, notre amie ou un membre de notre famille ?
Les dénonciations de violences sexuelles dans le sport de haut niveau se sont multipliées au cours des dernières semaines. En cause, un système qui crée des conditions propices aux abus.
La morale sexuelle qui prévalait en France à la fin du XXᵉ siècle, et même encore au début de notre XXIᵉ siècle, n’était peut-être pas très éloignée de celle des Grecs et des Romains de l’Antiquité.
Parmi les mesures clefs prises par le gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes, la condition des femmes étrangères demeure un point faible.
En juillet 1970 sort un numéro de revue révolutionnaire, « Libération des femmes : année zéro ». On y lit un récit de viol qui déconstruit les mécanismes de domination à l’œuvre dans l’agression.
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
L’affaire Epstein retient tous les éléments nécessaires à un roman policier ou, ce qui nous intéresse ici, à la structure type de la théorie du complot. Décryptage.
Le « Grenelle des violences conjugales » lancé le 3 septembre dernier interroge et divise déjà les intervenant·e·s de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les données récurrentes sur les violences faites aux femmes font écho à la perplexité des professionnels engagés sur le terrain, comme le montre notre recherche menée en Alsace.
Les problématiques des violences conjugales sont susceptibles de se reproduire sans fin de génération en génération, si les enfants qui en sont témoins ne bénéficient pas d’un accompagnement adapté.
Selon Tarana Burke, il y a du pouvoir dans le fait de choisir à qui et comment on dévoile une expérience traumatique aussi intime qu'une agression sexuelle.
Le Québec s’apprête à mettre en œuvre sur les campus la plus grande campagne de sensibilisation et de prévention des violences à caractère sexuel de son histoire. Mais a-t-on les bons outils ?