À quelques heures de la Journée de la Terre, retour sur cette crise environnementale, inédite par sa gravité et son ampleur, qui touche l’empire du Milieu.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Que ce soit pour des raisons climatiques, sanitaires ou simplement pour le plaisir des yeux, les arbres sont essentiels aux citadins. Nombre de métropoles l’ont déjà compris.
La Cour suprême colombienne a reconnu, le 5 avril 2018, l’Amazonie comme sujet de droit, rappelant au gouvernement l’urgence à protéger cet espace vital pour les générations futures.
Dans la région de São Paulo, des scientifiques ont réalisé des forages pour étudier les climats du passé. Marie-Pierre Ledru qui coordonne cette mission revient sur cette aventure scientifique.
Jean-Paul Moatti, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Si les travaux du GIEC sur le climat ont montré la place essentielle du travail des scientifiques, cet apport de la science doit aujourd’hui être étendu au développement durable dans son ensemble.
Les travaux du GIEC ont permis d’établir le caractère indéniable du réchauffement global et la responsabilité de l’homme dans ce processus. Qu’attendre des prochains rapports du GIEC ?
Attendu pour octobre 2018, le rapport des experts du climat sur l’objectif d’un maximum de 1,5 °C de réchauffement soulève de nombreuses questions, notamment sur le rôle des émissions négatives.
Alors que s’ouvre ce samedi la 57ᵉ édition du Salon international de l’agriculture à Paris, retour sur les profondes transformations et défis auxquels doit faire face le secteur agricole français.
La diplomatie scientifique est celle où les intérêts de la science et ceux de la politique étrangère se conjuguent. Un exemple particulier est celui de la diplomatie du climat. Analyse de ses enjeux.
Présenté le 7 février 2019, le projet de loi énergie-climat du gouvernement français substitue la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre par la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Outre-Atlantique, la mise en place de la co-combustion dans les centrales a charbon fait son chemin. Mais les bénéfices de ce développement ne peuvent s’envisager qu’à court terme.
Cette année sera décisive pour les négociations climatiques avec la parution du nouveau rapport du GIEC à l’été et la tenue de la COP24 en Pologne en décembre prochain.
Le climat que les Terriens connaîtront vers 2050 sera largement déterminé par le cumul des émissions que nous avons déjà envoyé dans l’atmosphère. Étude de trois scénarios.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)