L’idée de tirer parti des sciences pour améliorer l’enseignement est une vieille idée. Mais piloter scientifiquement l’école n’est pas pour demain et ne peut se substituer aux choix politiques.
Les sciences cognitives ont jusqu’à présent peu infusé les pratiques d’enseignement pour les formations supérieures. Or elles ouvrent sur un apprentissage plus épanoui et plus porteur de créativité.
Si la pédagogie, comme pratique, peut trouver un fondement solide dans les apports des sciences, l’approche scientifique de l’apprentissage n’a pas le pouvoir de faire de l’enseignement une science.
L’enseignement devrait, comme la médecine, s’appuyer sur les données de la science pour évoluer. Le ministre de l’Éducation doit encourager l’expérimentation.
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)