L’histoire de l’esclavage et de la ségrégation dont les Noirs ont fait l’objet pendant des siècles permet de mieux comprendre la mort de George Floyd et les émeutes qui se sont ensuivies.
Si le nom d’Edward Wilmot Blyden ne nous dit pas grand-chose aujourd’hui dans le monde francophone, l’homme fut incontestablement l’un des grands intellectuels africains du XIXᵉ siècle.
Les scènes représentant la mort et le deuil sont nombreuses dans le cinéma antillais, à l’opposé des clichés associés au tourisme dont l’Occident est pourtant friand.
Un pan méconnu de l’histoire de l’abolition de l’esclavage révèle comment le travail forcé a été mis en place au nom d’une supposée « mission civilisatrice ».
L’esclavage, ses conséquences forment des injustices historiques injustices historiques que tous condamnent moralement. Mais la condamnation morale peut-elle s’assortir d’une réponse politique ?
Le travail des enfants dans les mines montre que l’exploitation reste, comme au temps de Marx, une caractéristique centrale du fonctionnement du capitalisme.
La mondialisation, la mode jetable et les économies d'échelle ont créé une tempête parfaite. La mode est bon marché, facile et abondante, mais elle exploite ses travailleurs et détruit l'environnement.
Et si Boko Haram puisait sa violence non pas dans le terrorisme islamique contemporain mais dans une histoire régionale meurtrière qui a eu un écho puissant au tout début du XXᵉ siècle ?
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les conditions que connaissent des milliers d’enfants africains exploités dans les mines n’ont rien à envier à celles des tout jeunes ouvriers des pays industrialisés au XIXᵉ siècle.
La nature caricaturale de ce débat ne peut que déboucher sur des incompréhensions, des frustrations et in fine, un échec dont personne ne sortira gagnant.
Elles travaillent peut-être chez vous et cumulent plusieurs emplois pour s’en sortir : la situation des employées domestiques résonne au cœur du mouvement « gilet jaune ».
L’un des principaux devoirs de l’historien est de privilégier le savoir, et tout le savoir. « Sexe, race et colonies » est d’abord un livre adressé au public blanc.
Doit-on, ou non, s’arroger le droit de reproduire des images dérangeantes, humiliantes, abjectes au nom de la science ? En vérité, il n’y avait que deux options : montrer ou ne pas montrer.
Comment les pays esclavagistes et colonisateurs ont-ils (ré)inventé l’« Autre » pour mieux le dominer, posséder son corps comme son territoire ? Extraits du livre « Sexe, race et colonies ».
L’histoire coloniale a toujours figuré dans le récit scolaire. Mais son enseignement a évolué depuis les années 1980, soulevant des débats révélateurs des tensions entre école et société.
Gaetano Ciarcia, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La transformation d’anciens sites négriers en lieux emblématiques d’une mémoire se voulant vertueuse face à un oubli stigmatisé comme fautif pose aussi la question de la réappropriation identitaire du passé de l’esclavage.
Professeur ordinaire à l’université de Lausanne (Unil), chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (Unil), co-directeur du Groupe de recherche Achac., Université de Lausanne
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Assistant professor, historien spécialiste de l'Afrique du Nord moderne, Université de Princeton, Fellows 2017- IEA Paris, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA