Pour faire face aux tragédies, Beauvoir et Kierkegaard insistent tous deux sur l’équilibre, pour ne jamais oublier que le monde dans lequel nous vivons est déséquilibré et nous déséquilibre.
L’obésité est une maladie qui partage plusieurs caractéristiques avec le cancer, mais qui n’est pas reconnue comme telle par la société. Les personnes atteintes sont moins susceptibles d’être traitées.
Les chercheurs ont constaté que la plupart des sans-abri dépensaient l’argent qu’ils recevaient pour payer leur loyer, leur nourriture et d’autres frais de subsistance.
Faire de l’exercice physique 150 minutes par semaine serait environ 1,5 fois plus efficace contre la dépression que les médicaments ou la thérapie cognitivo-comportementale.
Une meilleure compréhension des circuits cérébraux intervenant dans l’adaptation comportementale pourrait déboucher sur de nouvelles méthodes de traitement de plusieurs maladies, dont la schizophrénie.
En matière d’assistance sociale, le Québec n’est pas différent des autres provinces. Ses programmes sont insuffisants pour sortir de la pauvreté. Et ils sont également punitifs et contraignants.
Les migrants qui ont vécu des violences extrêmes présentent un risque de développer des troubles psychiques : une autre politique de santé mentale pour prévenir et soigner est nécessaire.
Dans divers troubles de santé mentale, la confiance en soi est altérée. Pour pouvoir la restaurer plus efficacement et proposer des traitements plus adaptés, il faut d’abord en comprendre les mécanismes.
Formation des enseignants, implication des familles… Comment faire pour que l’école conjugue au mieux droit à la scolarité et droit au soin, au bénéfice des enfants ?
L’amour et le sens artistique qui entrent dans la composition de nombreuses assiettes peuvent être aussi beaux et créatifs qu’ils sont laids et destructeurs.
Le deuil est une réaction naturelle face à la perte d'un être cher, mais s'il perturebe considérablement votre vie, il est peut être temps de chercher l'aide d'un professionnel.
Sylvie Genest, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Perçus comme un simple divertissement, les talk-shows peuvent devenir des machines à broyer la dignité humaine. Les conséquences des procédés dégradants peuvent être dévastatrices pour les victimes.
La solitude est un fléau et créer des liens sociaux est essentiel pour notre bien-être. Les recommandations de santé publique à cet égard peuvent nous aider à vivre plus heureux et en meilleure santé.
Les mariages sont de plus en plus élaborés : des chaussures aux chemins de table, tout est parfaitement coordonné. Cela est emblématique de notre obsession culturelle pour la perfection.
Durant la pandémie, de nombreuses personnes ont développé une passion alors que d’autres ont dû abandonner une activité passionnante. Ces passions ont joué un rôle dans la santé psychologique.
Alors que près d’un enfant scolarisé sur dix pourrait être touché par des troubles mentaux, des pratiques d’aide restent sous-employées. L’éducation spécialisée en est une. De quoi s’agit-il ?
En amont de toute prise en charge thérapeutique, la pédagogie recèle déjà de nombreux dispositifs prometteurs pour lutter contre la souffrance psychique des enfants. Comment et pourquoi ?
Chercheur en sciences sociales et épistémologie de la santé mentale au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins