Il est souvent dit que la Transnistrie sera « le prochain domino » que Moscou cherchera à faire tomber, après la Crimée et le Donbass. Toutefois, la fameuse théorie des dominos a des limites…
Après le conflit russo-ukrainien, la Moldavie aura-t-elle les moyens de convaincre ses partenaires qu’elle mérite un plein soutien en dépit des risques de corruption, de sécurité ou de dérives illibérales ?
La Transnistrie vit en quasi-indépendance de la Moldavie depuis trente ans. Ce territoire jugé « pro-russe » et frontalier de l’Ukraine pourrait être convoité par la Russie dans un proche avenir.
En Moldavie, la proportion de réfugiés ukrainiens par rapport à la population totale du pays est la plus élevée d’Europe. Chisinau a un besoin urgent d’aide internationale pour gérer cet afflux.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le Sheriff Tiraspol est le club phare de la Transnistrie sécessionniste, qui a proclamé en 1992 une indépendance qu’aucun pays au monde ne reconnaît. Le football lui offre une vitrine inespérée.
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)