Le président américain aura imprimé sa marque à l’économie américaine : baisses d’impôts massives, guerre commerciale avec la Chine, dérégulation bancaire et environnementale… Pour quels résultats ?
Donald Trump se réjouit d’un rebond de l’économie américaine, six mois après le début de la crise sanitaire. Si les chiffres indiquent bien une progression de l’emploi, l’optimisme n’est pas de mise.
Lauric Henneton, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Une partie considérable des Blancs américains vivent douloureusement l’érosion progressive du statut dominant – sur le plan démographique, politique et culturel – qui a longtemps été le leur.
La prise de conscience récente de la nécessité de préserver ses partenaires économiques aura notamment eu raison des résistances nationales à engager un emprunt commun européen.
Certaines entreprises ont mis en suspens les plans de restructuration prévus avant la crise, quand d’autres ont effectué des réductions d’emplois plus importantes qu’annoncées.
Certaines très petites entreprises ont démontré au printemps dernier des capacités d’adaptation qui leur ont permis parfois de faire de bonnes affaires.
Marc Raffinot, Université Paris Dauphine – PSL; Babacar Sène, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, and Marin Ferry, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le moratoire sur les intérêts de la dette accordé par les organismes internationaux leur confère un rôle de « donneurs en dernier ressort » qui facilite le remboursement des créanciers privés.
Hamza Bennani, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Depuis les années 1970, les politiques monétaires américaines n’ont jamais permis de réduire le taux de chômage, supérieur à la moyenne, des minorités afro-américaines et hispaniques.
Les États-Unis redoutent de voir la Chine leur passer devant et s’imposer comme la première puissance mondiale. Mais dans bien des domaines, c’est déjà le cas…
Les plans d’économie ont permis aux groupes mondiaux de maîtriser leur endettement et d’améliorer leurs liquidités. Objectif : tenir face à une crise du tourisme et du transport qui s’annonce durable.
L’union des transferts prévue dans le texte répond à un premier impératif de la pérennité de la monnaie unique telle que définie par Robert Mundell. Une condition nécessaire, mais pas suffisante.
Une mesure ponctuelle de la situation de trésorerie des entreprises françaises permet de conclure à un quasi-retour à la normale dû notamment à l’injection massive de liquidités dans l’économie.
La crise a provoqué le repli de 36 % des ventes internationales (en valeur) sur les 4 premiers mois de 2020 et contraint la filière française à entamer des changements structurels indispensables.
Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.