Une recherche montre que la BCE et la Fed, qui multiplient les explications publiques ces dernières années, ne parviennent pas à retenir l’attention de manière optimale.
Hamza Bennani, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Depuis les années 1970, les politiques monétaires américaines n’ont jamais permis de réduire le taux de chômage, supérieur à la moyenne, des minorités afro-américaines et hispaniques.
Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.
L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.
La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
S’appuyant sur le précédent de la crise de 2007-2008, la banque centrale américaine intervient en outre massivement pour conforter la prééminence de la monnaie américaine.
La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Une telle politique engloberait plus de bénéficiaires que les mesures d’assouplissement quantitatif et permettrait de relancer la croissance par la consommation.
Les signaux indiquant la fin du cycle haussier amorcé depuis la crise de 2008 se multiplient. Cette situation devrait donner lieu à de vifs échanges lors du G7 de Biarritz qui s’ouvre le 24 août.
Comment on pourrait infléchir les décisions de politiques monétaires en faisant siéger au conseil des banques centrales des « représentants des pauvres », agissant selon des critères différents.
Comment interpréter cette action de la Réserve fédérale des États-Unis ? Quelles conséquences peut-on envisager pour l’Europe et pour notre quotidien ? Explications.
Donald Trump a beaucoup critiqué le pouvoir de la Réserve fédérale durant sa campagne. Va-t-il passer à l’acte et chercher à l’influencer et la réformer ?
Les difficultés que connaît la Deutsche Bank pourraient secouer le système bancaire tout entier. Analyse des éléments constitutifs et des racines du « risque systémique ».
Alors que l’on s’attend à une hausse des taux d’intérêt, où en est la conjoncture américaine ? Une croissance fragile et une économie profondément transformée rendent délicates les anticipations.
Le maintien par la Fed de taux à un très bas niveau interpelle. Les conditions étaient réunies pour une hausse, anticipée par les investisseurs. La politique de la Fed inquiète ces derniers.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)