Delphine Diaz, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Constamment en Europe, des personnes ont dû fuir, pour échapper à la guerre ou chercher une vie meilleure. Mais la manière de les désigner n’a cessé de varier, au gré des représentations véhiculées.
À l’instar de nombreux collègues, je suis régulièrement invité par les médias comme « spécialiste des migrations ». Nous disons tous la même chose mais rien ne change. Pourquoi ?
Thomas Lacroix, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Loin des images de policiers chassant les migrants, des murs et des barbelés, des municipalités s’organisent pour accueillir des exilés vulnérables et leur donner accès à des droits.
Les milliers de migrants qui se pressent aux frontières entre la Biélorussie et l’UE sont instrumentalisés dans la complexe confrontation géopolitique Minsk-Varsovie-Bruxelles.
La sécurisation du Calaisis aurait conduit à l’essor des traversées de personnes migrantes en Manche. Dans un contexte de fermeture des frontières, les actions de sauvetage pourront-elles perdurer ?
La crise sans précédent que traverse la Biélorussie depuis un an, marquée par un net durcissement d'un régime déjà autoritaire, a durablement coupé ce pays de l'UE voisine.
Emmanuel Macron souhaite réformer l’espace Schengen. Ce n’est pas la première fois que ce système est jugé insuffisant depuis sa création en 1990, loin de là…
Lyla André, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Le sort du million de réfugiés syriens au Liban reste incertain alors que le pays connaît une crise économique, politique et sociale sans précédent. Quelle réponse de la communauté internationale ?
Quel parallèle peut-on tracer entre la gestion par les pays de l’espace Schengen de la crise des migrants en 2015 et leur réaction à l’actuelle épidémie sanitaire ?
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Julien Brachet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le Pacte des migrations porte un discours louable et consensuel mais aussi faussement naïf. Car la question de l’hospitalité ne se résout pas par un calcul coût/bénéfice, inévitablement arbitraire.
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne