Après une guerre civile d’une grande violence qui a duré deux ans, un accord a récemment été signé entre les acteurs du conflit éthiopien. La prudence demeure toutefois de mise…
Vue comme un malheur pour l’Afrique, la « fuite de ses cerveaux » n’est pas si catastrophique : la diaspora africaine participe largement au développement du continent.
Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.
Il n’est pas parfait, mais un premier vaccin contre le paludisme vient d’être recommandé par l’OMS. RTS,S est un espoir. De quoi relancer la lutte contre un parasite dur à combattre et à traiter.
Jean-Luc Chotte, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Vingt ans après son lancement, le bilan de ce projet de lutte contre la désertification au Sahel est décevant. Retour sur les défis à relever pour qu’il poursuive plus efficacement ses objectifs.
Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix en 2019, mène une guerre violente aux séparatistes du Tigré. Dans ce conflit tragique, il a commis au moins trois erreurs majeures.
Une période de transition s’est ouverte, en parallèle de ce processus régional de paix, pour chacun des régimes de la région, crispés par les événements au Soudan et en Algérie.
La rapide pacification des relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée aura surpris même les observateurs les plus avertis. Comment expliquer un si brusque renversement ?
Wolfram Lacher, German Institute for International and Security Affairs
L’UE serait bien avisée d’abandonner les propositions actuelles de coopération avec la Libye visant à enrayer les flux migratoires. Le renvoi des migrants dans un pays en guerre serait inadmissible.
Avec un taux de croissance avoisinant les 10 % et un rôle diplomatique de plus en plus actif, l'Ethiopie s'impose sur la scène africaine. Mais la démocratisation du pays se fait attendre.
Chargé de cours en histoire de l'Ethiopie et en histoire de l'Afrique de l'Est, chercheur associé au CESSMA (UMR 245), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)