Un moto-taxi transporte des sacs d’oignons au sein du plus grand marché à ciel ouvert d’Afrique de l’Ouest au Bénin, le 20 avril dernier.
Yanick Folly / AFP
Au-delà de la pauvreté, le continent souffre de la mauvaise circulation des denrées due aux défaillances des circuits commerciaux nationaux et intra-africains.
En Afrique subsaharienne notamment, les femmes qui ont des enfants en ont beaucoup en moyenne, mais nombre d’entre elles n’en ont pas du tout. L’idée d’une forte fécondité reste donc à nuancer.
Dans une mosquée de Bamako, le 1er mai 2020. Le Mali est l'un des rares pays africains à ne pas avoir fermé ses lieux de culte pendant l'épidémie.
Michele Cattani/AFP
Le Mali a organisé ses élections législatives en pleine épidémie de Covid-19 – une décision discutable du point de vue sanitaire, de même que certaines mesures adoptées pour endiguer l’épidémie.
Les récits de personnes immigrées en situation de précarité font état à la fois d’une peur diffuse, exacerbée par les contrôles policiers, de situations de dénuement et de formes de résilience.
Un pêcheur décharge du poisson destiné à l'exportation sur les quais de pêche de Hann - Bel Air à Dakar le 3 avril 2020. Dans ce port d'habitude très actif, c'est désormais un bateau par jour en moyenne qui vient décharger le poisson. L'épidémie a entraîné un effondrement des exportations, ce qui a ralenti la pêche et réduit le nombre de bateaux.
John Wessels/AFP
L’économie des pays d’Afrique subsaharienne, très dépendante des exportations de matières premières, va se ressentir durement du ralentissement des échanges dû à l’épidémie.
Le marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, le 19 septembre 2019.
Issouf Sanogo / AFP
Flore Gubert, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Dans les pays en développement, les mesures sanitaires entraînent des pertes de revenus importantes pour les travailleurs informels. Elles pourraient aussi les priver de l’argent de la diaspora.
De jeunes Ougandais prennent part à une marche pour le climat, le 20 septembre 2019 à Wakiso.
Isaac Kasamani/AFP
Sougueh Cheik, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’humanité subit aujourd'hui de plein fouet les conséquences de ses activités destructrices sur les écosystèmes.
Construction du quartier financier de la nouvelle capitale administrative égyptienne, entreprise par la China State Construction Engineering Corporation, à quelque 50 km à l'est du Caire, le 7 mars 2019.
Pedro Costa Gomes/AFP
L’Afrique a besoin d’investissements massifs. Mais ceux-ci se réalisent à travers la montée de l’endettement public, ce qui est porteur de certains risques.
Une jeune femme et son fils, à Amboasary-Sud, Madagascar, le 14 décembre 2018. L'enfant est hydrocéphale à cause de la malnutrition dont la mère a souffert pendant sa grossesse.
Rijasolo/AFP
Une étude conduite à Madagascar montre les limites de la pratique du « cash transfer », pourtant plébiscitée par les bailleurs dans de nombreux pays du monde.
Un soldat français de l'opération Barkhane sur une base des Forces armées maliennes au pied des monts Hombori, région de Gourma (Mali), le 27 mars 2019.
Daphné Benoit/AFP
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
Lors de la manifestation contre le projet Tana-Masoandra dans la banlieue d'Ambohitrimanjaka à Antananarivo, le 17 octobre 2019.
Mamyrael / AFP
En divers lieux de Madagascar, des terres occupées par de petits paysans font l’objet de convoitise. L’étude de trois cas de figure différents met en évidence la complexité des processus à l’œuvre.
Le 14 juin dernier, des élèves sud-africains se sont mobilisés devant le Parlement du pays, au Cap, dans le cadre des manifestations organisées par Extinction Rébellion.
Rodger Bosch/AFP
En Afrique aussi la jeunesse se mobilise pour le climat, même si pour différentes raisons structurelles, le mouvement apparaît plus timide que dans d’autres régions du monde.
Des membres de l'Institut congolais pour la conservation de la nature, (ICCN) du parc des Virunga (ici en 2012).
Phil Moore/ AFP
La politique répressive prônée par la direction du parc en direction de la population locale menace sur le long terme l’efficacité de la préservation de cet écosystème fragile.
Les dirigeants africains à la session d'ouverture du “Forum Afrique de 2017 des affaires pour l'Afrique, l'Egypte et le monde” à Sharm el-Sheikh.
Khaled Desouki/AFP
Cinq raisons, listées ici en toute subjectivité, qui assoient l’avenir économique de l’Afrique subsaharienne malgré les événements violents et dramatiques dont elle est régulièrement le théâtre.
Campagne en Côte d'Ivoire contre l'épidémie d'Ebola (ici à Abidjan, en 2014).
Sia Kambou/AFP
En dépit des campagnes de sensibilisation, de la médiatisation de l’épidémie et des sanctions prévues, l’interdiction n’a jamais été strictement observée en Côte d’Ivoire. Voici pourquoi.
La province du Cabo Delgado au Mozambique, un terrain fertile pour l’extrémisme.
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Dans cette région du Mozambique riche en ressources, les suppositions et les théories du complot abondent au sujet des insurgés qui sèment la violence.
Le potentiel d’énergie renouvelable du continent n’est utilisé qu'à 0.3 %.
AFP
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne