Dans le Nord et dans l’est du Burkina Faso, l’inaction du pouvoir a créé un vide dans lequel se sont engouffrés les djihadistes. La réponse sécuritaire doit se doubler d’une volonté de négociation.
Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD); Abdourahmane Coulibaly, Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako e Kate Zinszer, Université de Montréal
Présentation des résultats d’une étude anthropologique effectuée au sein d’un hôpital malien durant la première vague de l’épidémie de Covid-19.
Le président de la transition malienne Bah N'daw (à gauche) lors de sa prestation de serment au CICB (Centre International de Conférences de Bamako) à Bamako le 25 septembre 2020.
Michele Cattani/AFP
Lamine Savané, Université de Ségou e Fousseyni Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
L’armée exerce une influence jamais démentie sur la politique malienne depuis le premier putsch de 1968. La présence massive des militaires dans la transition actuelle confirme cette tendance.
Manifestation de soutien au Comité national pour le salut du peuple à Bamako, le 8 septembre 2020.
Michele Cattani/AFP
Le Mali et la RDC ont des trajectoires politiques en certains points comparables : les nouvelles autorités y ont souvent tendance à coopter les anciennes élites, ce qui suscite le mécontentement.
Ousseynou Badiane, responsable du programme de vaccination du Sénégal, ouvre la porte d'une chambre froide nouvellement construite à l'hôpital Fann de Dakar le 22 janvier 2021. Ces chambres froides permettront de stocker le stock de vaccins contre la Covid-19 du pays.
John Wessels/AFP
Présentation des résultats d’une enquête récente dont il ressort que la population sénégalaise est loin d’être totalement convaincue par la nécessité de se faire vacciner.
Une partie de l'opinion publique exige la fin de l'opération Barkhane, comme l'indique cette banderole brandie lors d'une manifestation à Bamako le 21 août 2020.
Annie Risemberg/AFP
Mettre fin à l’opération Barkhane ne résoudra pas les problèmes sécuritaires du Mali. L’armée française est évidemment vouée à quitter le pays un jour, mais sa présence est pour l’instant nécessaire.
Un membre de la Croix-Rouge guinéenne informe les gens sur la Covid-19 avec un mégaphone dans un marché de Conakry le 30 avril 2020.
Cellou Binani/Afp
Après huit ans d’intervention française au Sahel, le bilan est plus que mitigé. La France est souvent mal vue par les populations locales et la sécurité est loin d’être rétablie dans la région.
Dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020.
Daphné Benoit/AFP
La bataille pour le contrôle du pouvoir prend une nouvelle tournure avec la dislocation de la coalition que le président Félix Tshisekedi avait formée avec le parti de l’ex-président Joseph Kabila.
Manifestation contre le racisme, à Bruxelles, le 7 juin 2020.
Aris Oikonomou/AFP
Dans leur quête de reconnaissance, les afro-descendants belges doivent interroger les liens entre la violence de la colonisation belge du Congo et les violences extractivistes contemporaines.
Un émigré clandestin, avec deux smartphones, dans un centre de détention à Zawiyah à 45 kilomètres à l'ouest de la capitale libyenne, Tripoli.
Taha Jawashi/Afp
Moha Ennaji, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Les smartphones sont de plus en plus utilisés par les migrants pour obtenir et partager des informations en ligne utiles avant et pendant le voyage, et à l’arrivée dans leurs pays de destination.
Séance de dépistage de la maladie du sommeil par une équipe mobile « sous le manguier », foyer de Bonon (localité du centre-ouest de la Côte d'Ivoire), octobre 2019.
IRD
Le Togo a éliminé la maladie du sommeil comme problème de santé publique. Mais dans le pays et sur le continent, la route vers l’éradication est encore longue.
Les pèlerins entrent dans la Grande Mosquée de Touba le 28 octobre 2018, le jour du Grand Magal des Mourides.
Seyllou/AFP
Cheikh Sokhna, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La célébration du Magal de Touba devra nécessairement intégrer des mesures visant à atténuer le risque de transmission de la Covid-19. Voici quelques recommandations utiles.
Un officier militaire malien porte le portrait de l'ancien président du Mali Moussa Traoré devant son cercueil drapé du drapeau national malien lors des funérailles nationales à Bamako le 18 septembre 2020.
Michele Cattani/AFP
Niandou Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
L’ancien président Moussa Traoré vient de décéder. Son parcours permet de comprendre certaines aspirations actuelles des Maliens mais aussi des dysfonctionnements qu’il est urgent de résoudre.
Dans une classe du collège Jean Tabi de Yaoundé, au Cameroun, le 1er juin 2020.
AFP
La Covid-19 a entraîné des coupes budgétaires au détriment du secteur éducatif. Cette situation est susceptible d’altérer l’équité dans l’accès à une éducation de qualité.
Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, quand il est question de l’Afrique, on nous annonce des catastrophes qui ne se réalisent pas, alors que c’est l’hécatombe presque partout en Occident.
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Malgré ce que nous annoncent depuis des mois les prophètes de malheur, beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne gèrent plus efficacement la crise sanitaire que les pays occidentaux.
Au marché Adidogomé Assiyeye de Lomé le 17 avril 2020.
AFP
Le programme de revenu universel de solidarité (Novissi) du Togo peut servir de modèle à beaucoup de pays africains. Voici pourquoi ils devraient l’adopter.
La malbouffe s’accompagne d’une gigantesque production de déchets.
Shutterstock
Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd’hui par un excès de calories d’origine animale, elle l’est également, et c’est bien moins connu, par les calories ultratransformées.
Telenomus remus, les oeufs de la légionnaire d'automne, Spodoptera frugiperda.
Dr. Robert Copeland, Biosystematics Unit, icipe
Comment lutter contre les ravages causés par les insectes ravageurs sur le maïs ? La réponse vient peut-être de deux nouvelles espèces qui s'attaquent à leurs congénères.
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne