L’immense stade Loujniki, à Moscou, où Vladimir Poutine a tenu un grand meeting le 18 mars dernier, n’accueillera sans doute pas d’événement sportif international majeur avant encore très longtemps.
Ramil Sitdiov/AFP
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Exclue des principales compétitions sportives mondiales, la Russie ambitionne désormais de créer un microcosme sportiivo-géopolitique parallèle. La tâche s’annonce difficile.
Allégorie de la Force et de la Vérité, Antonio Balestra.
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La vérité réside dans l’acte même de comprendre, à quoi s’efforce tout sujet raisonnable.
Un char de carnaval représentant Vladimir Poutine manipulant Alexandre Loukachenko comme une marionnette est présenté le 28 février 2022 dans le centre de Cologne, où une manifestation « Liberté pour l'Ukraine » a remplacé le traditionnel défilé du « lundi des roses ».
Ina Fassbender/AFP
Longtemps, le dictateur de Minsk a marché sur une corde raide entre la Russie et l’Occident. Désormais, il se retrouve, à son corps défendant, pleinement aux côtés du régime de Moscou.
Le 18 mars 2022, au stade Loujniki à Moscou, Vladimir Poutine prononce un discours à l’occasion du huitième anniversaire de l’annexion de la Crimée, sous des slogans proclamant « Pour un monde sans nazisme » et « Pour la Russie » – en employant la lettre Z, qui n’existe pas dans l’alphabet russe.
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Avec l’arrivée au pouvoir de Gabriel Boric, le Chili souhaite définitivement en finir avec la dictature de Pinochet et se tourner vers l’avenir.
Le 24 février 2022, jour du début de l’offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine reçoit au Kremlin des représentants du monde des affaires.
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À moins d’un brusque recul russe, trois options sont aujourd’hui envisageables : la finlandisation de l’Ukraine, sa destruction quasi totale ou son amputation de ses territoires du sud et de l’est.
Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
John Thys/AFP
Vladimir Poutine considère que l'« étranger proche » de la Russie doit se trouver sous son influence. Même s’il faut faire la guerre pour cela.
De la fumée noire s’élève de l’aéroport militaire de Chuguyev, près de Kharkov, qui vient d’être bombardé par les forces russes, le 24 février 2022.
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L’attaque de grande ampleur que la Russie vient de lancer sur l’Ukraine place l’Union européenne devant ses responsabilités.
Stand au Bourget lors de la Rencontre annuelle des musulmans de Franceorganisée par Musulmans de France, ex-UOIF, branche française des Frères Musulmans, ici le 18 avril 2018.
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Plusieurs événements semblent témoigner d’une recrudescence de l’activisme islamiste qui fait du voile son fer de lance.
Vladimir Poutine et le chef d’état-major russe, Valéri Guerassimov, devant une carte de l’Ukraine pendant une réunion au ministère russe de la Défense, Moscou, 21 décembre 2021.
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La Russie pourrait se contenter de la reconnaissance de la DNR et de la LNR ; mais elle pourrait aussi chercher tout ou partie du reste du territoire ukrainien.
Des vidéos de l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 sont projetées lors d’une session de la commission d’enquête spéciale chargée d’établir les faits, le 27 juillet 2021 à Washington. L’enquête pourrait notamment aboutir à l’inculpation de Donald Trump pour incitation à l’insurrection.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump et ses soutiens entendent bien employer tous les moyens à leur disposition pour récupérer le pouvoir, notamment si le verdict des urnes en 2024 ne leur sourit pas.
Marine Le Pen lors d'un rallye le 5 février à Reims.
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Le Rassemblement national joue-t-il ses dernières cartes ? Les positions de la candidate Valérie Pécresse et celles d’Éric Zemmour prennent le parti fondé par Jean‑Marie Le Pen en étau.
Le 27 mai 2019 dans la ville de Maceio, un vendeur de rue propose des drapeaux brésiliens, des tshirts représentant Olavo de Carvalho et d’autres floqués au nom de Jair Bolsonaro.
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Bruno Ronchi, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Décédé fin janvier, Olavo de Carvalho avait joué un rôle majeur dans l’essor de la droite dure brésilienne et la victoire de Jair Bolsonaro en 2018. Sans lui, le « bolsonarisme » est-il menacé ?
Défilé de la délégation chinoise lors de la cérémonie d’ouverture au stade du Nid d’Oiseau, Pékin, 4 février 2022.
Manan Vatsayana/AFP
L’organisation d’un événement planétaire comme les JO d’hiver est l’occasion pour le pouvoir de réaffirmer sa détermination et sa capacité à conduire la population sur la voie du « Rêve chinois ».
De nombreux bâtiments administratifs, comme ici à Almaty, ont été sévèrement endommagés au cours des émeutes de début janvier, à l’issue desquelles une page de l’histoire du pays semble s’être refermée.
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Julien Thorez, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Après quelques jours de troubles sanglants, le président Tokaev, longtemps perçu comme une marionnette de son prédécesseur Noursoultan Nazarbaev, s’est fermement emparé de tous les leviers de pouvoir.
Un véhicule brûlé devant un bâtiment administratif incendié à Almaty, 7 janvier 2021.
Alexandr Bogdanov/AFP
Pendant quelques jours, le Kazakhstan a été à feu à sang. À présent que la poussière se dissipe, quelles sont les principales interprétations de cette crise qui a pris les observateurs de court ?
Des véhicules armés patrouillent à Almaty le 7 janvier 2021, après plusieurs jours d’affrontements violents qui ont fait au moins 150 victimes.
Alexandr Bogdanov/AFP
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’explosion de violence qu’a connue le Kazakhstan révèle de profondes divisions internes et permet à Moscou d’affirmer son rôle de « gendarme eurasiatique ».
Des candidats au Conseil législatif chantent l’hymne national chinois lors du Forum des candidats des circonscriptions tenu le 17 décembre 2021, à Hongkong, deux jours avant les élections législatives.
Bertha Wang/AFP
Chloé Froissart, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La reprise en main de Hongkong par Pékin a connu une nouvelle étape avec les élections législatives du 19 décembre dernier, malgré la défiance des Hongkongais, qui se sont massivement abstenus.
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières