De nombreux exemples de discriminations en ligne sont liés à la modération des contenus par les plates-formes et réseaux sociaux, parfois humaine, parfois automatisée.
Depuis trois décennies, les entreprises ont eu le temps de réviser leur employé idéal. Hélas, elles ne l'ont pas fait. L'homme demeure toujours le premier choix.
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Malgré une plus grande reconnaissance du problème par les entreprises, les biais inconscients lors de l’embauche favorisent encore et toujours les hommes.
Retrouvez les articles publiés à l’occasion de « La Grande Conversation du week-end » du samedi 17 avril 2021, intitulée « L’IA a-t-elle un genre ? ».
Nombreux sont les groupes et communautés qui demeurent invisibles au regard des technologies numériques soit parce qu’ils sont déjà socialement marginalisés ou parce que leurs besoins ne sont pas prioritaires.
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Une expérience montre que les participants estiment qu’un produit est plus sain à partir du moment où son poids est inférieur à un autre plus lourd, même si ce dernier est moins calorifique.
Les utilisateurs choisiront plus facilement « tout à fait en désaccord » sur un mobile.
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Cocaïne, héroïne, ecstasy sont en général perçues comme étant des drogues dangereuses. Mais pas l'alcool, qui en est pourtant bien une. Comment expliquer ces différentes perceptions ?
Y a-t-il un lien entre les stéréotypes véhiculés par l’IA et le manque d’égalité dans le secteur ?
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Intégrer des femmes dans les équipes de développement pourrait permettre une IA plus égalitaire, moins sujette aux stéréotypes de genre que nous lui transmettons et qu’elle perpétue.
Si un algorithme est formé à partir d’un ensemble de données biaisées de décisions passées prises par des humains, il hériterait et perpétuerait les préjugés de ces humains.
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Les applications d’intelligences artificielles qui manipulent le langage font des bonds de géants. Entre développements technologiques, fantasmes et risques, où en sont-elles ?
Le président Donald Trump à l'aéroport de Morrisson, le 24 juillet 2020.
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Les médias anglo-saxons avaient fait leur autocritique à l’issue de la victoire inattendue de Donald Trump en 2016. Mais quatre ans plus tard, ne sont-ils pas retombés dans leurs travers ?
Une manifestante à Nantes le 2 juin en soutien aux mobilisations pour George Floyd, citoyen américain mort lors d'une interpellation policière à Minneapolis.
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Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Faut-il assimiler la situation française au contexte américain ? Comment apprécier cette mobilisation aux portes du Tribunal de grande instance de Paris, au regard de ses équivalents américains?
Pour remplir leurs objectifs commerciaux, les banquiers ont tendance à octroyer plus de prêts à l’approche des clôtures comptables.
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Associer ses proches à ses décisions ou encore repenser la signification du « retour à la normale » permet de se protéger des biais cognitifs et de leurs conséquences funestes.
L'effet « autruche » fausse très souvent la prise de décisions.
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Alors que les critiques sur la gestion de la crise fleurissent, il est intéressant de se demander comment les biais de raisonnement ont pu affecter nos comportements à tous.
Une étude révèle des données révélatrices sur le processus de publication chez les hommes et chez les femmes. Il apparait qu’un biais sexiste intervient à plusieurs maillons de la chaîne.
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Une étude révèle des données révélatrices sur le processus de publication chez les hommes et chez les femmes. Il apparait qu’un biais sexiste intervient à plusieurs maillons de la chaîne.
Même les plus reconnus des universitaires peuvent, par idéologie, omettre ou brouiller les informations contribuant à une meilleure analyse de phénomènes complexes. Université de Columbia.
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Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La lutte contre les fake news implique de prendre en compte l’impossible partialité des producteurs de savoirs, médias de qualité et universitaires, ainsi que le montre l’émergence de Trump.
Professeure et titulaire 2020-2022 de la Chaire sur la justice sociale et l'intelligence artificielle Abeona-ENS-OBVIA, Université du Québec en Outaouais (UQO)