Les réticences face au nucléaire apparues après la catastrophe de Fukushima semblent disparues. Comment le nucléaire est-il (re)devenu une énergie chérie ? Focus sur un imaginaire construit avec soin.
Exercice de sûreté nucléaire à la centrale de Civaux, près de Poitiers.
Guillaume Souvant / AFP
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
La fusion de l'ASN et de l’IRSN proposée par le gouvernement est loin d'être anodine. Elle remet en cause ce qui fait la force du modèle français de gouvernance des risques nucléaires.
Un bâtiment partiellement effondré, détruit par le tremblement de terre à Bhakatapur, au Népal le 25 avril 2015.
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De par leur géographie, leur genre, leur position sociale, les victimes de catastrophes appartiennent très souvent à des groupes défavorisés. De quoi questionner la notion de catastrophe naturelle.
Douze ans après la catastrophe de Fukushima, la décontamination des sols pose encore question.
Philip Fong / AFP
La décontamination des sols a-t-elle porté ses fruits à Fukushima ? Oui, là où elles ont pu être menées. Mais il reste encore 67 % du césium 137 initial dans le sol des forêts, répond une nouvelle étude.
Une centrale biogas.
Bertold Werkmann, Shutterstock
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
En pleine relance de la filière du nucléaire civil en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron vient de lancer une réforme du système d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire qui interroge.
Si les accidents sont rares, transporter du gaz sur la route reste dangereux.
Lubo Ivanko/Shutterstock
Déflagration, détonation : différents risques lorsqu’une flamme se propage.
La radioactivité résiduelle à Tchernobyl reste forte par endroit, d'où l'instauration d'une zone d'exclusion vierge de toute présence humaine permanente (zone de la Forêt rouge).
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Si la centrale de Tchernobyl n’est plus en fonction, elle est au cœur d’une zone toujours très irradiée que les mouvements de troupes peuvent déstabiliser. Avec quels effets pour la population ?
La catastrophe de Tchernobyl (ici, visuel de la série de 2019) a montré les conséquences multiples d'un accident nucléaire.
Série Chernobyl, créée par Craig Mazin
Nicolas Foray, Inserm e Michel Bourguignon, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Alors que la situation est compliquée à Tchernobyl et que la menace nucléaire a été évoquée par le président russe, voici les conséquences de ces deux types de risques. Qui n’ont que peu en commun.
Actuellement dans le monde, 50 centrales nucléaires sont en construction.
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Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En se consumant de l’intérieur, les terrils (ces accumulations de déchets liés à l’exploitation minière) ont provoqué de nombreux accidents au cours de l’histoire.
Un volontaire nettoie la côte après l’échouage du pétrolier à l’île Maurice.
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Mangroves, coraux et herbiers marins forment à l’île Maurice trois écosystèmes interconnectés, dont l’équilibre peut être durablement bouleversé par la pollution au pétrole.
Rassemblement du Hezbollah le 6 juin 2020 à Beyrouth pour s'opposer à une manifestation anti-gouvernementale.
Anwar Amro/AFP
Dans un Liban balayé par une puissante vague de protestation populaire, le Hezbollah cherche à tout prix à maintenir le système existant, fondé sur le confessionnalisme.
Un homme ramasse les fuites de pétrole du navire MV Wakashio le 8 août à Mahébourg, sur l’île Maurice.
Jean Aurelio Prudence / L'Express Maurice / AFP
Qu’ont en commun le nitrate d’ammonium et l’iode ? Ces deux substances nous rendent d’immenses services, et l’histoire de leur découverte est intimement liée à celle de la production d’explosifs.
Le président Macron en visite à Beyrouth dévastée le 6 août.
Thibault Camus / POOL / AFP
Le Liban émeut la France pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité.
La destruction du port de Beyrouth représente une perte inestimable aussi bien économique qu'historique.
AFP
Le Beyrouth de l’après-guerre civile s’est développé autour de son port, avec d’une part des quartiers en pleine gentrification et de l’autre un centre-ville redéveloppé.
Le 5 août, au lendemain de l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth.
STR/AFP
Pour qu’il y ait combustion, il faut de l’oxygène. Les granulés de nitrate d’ammonium fournissent un apport d’oxygène beaucoup plus concentré que l’air qui nous entoure.