Quelles leçons tirer des approches numériques de lutte contre la Covid un an après les premiers déploiements ? Quel équilibre entre liberté et surveillance, normes protectrices et état d'exception ?
Des centaines de Torontois habitant une zone à risque dans une clinique de vaccination improvisée le 20 avril 2021.
LA PRESSE CANADIENNE/Cole Burston
Les quartiers chauds de Toronto continuent à avoir des taux d’infection plus élevés de Covid-19 même avec des niveaux de vaccination égaux à ceux des quartiers moins touchés.
Après l'annonce du gel des travaux de l'Assemblée et du limogeage du Premier ministre par le président Kaïs Saïed, la nuit du 25 juillet a donné lieu à des scènes de liesse à Tunis et dans d'autres villes du pays, sans égard pour le couvre-feu en place visant à limiter la propagation du Covid-19.
Fethi Belaid/AFP
Alors que la Tunisie est durement frappée par le variant Delta, l’action du président Kaïs Saïed fait basculer un pays jusqu’ici politiquement paralysé dans l’inconnu.
Dès les premiers mois de la crise sanitaire, on a pu voir se déployer des dispositifs inédits de surveillance sanitaire à grande échelle, comme ces caméras thermiques à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, en démonstration lors d'une visite de Jean Castex le 24 juillet 2020.
Christophe Petit Tesson/AFP
Une transformation profonde s’est jouée ces derniers mois : l’avènement de nouvelles formes numériques de contrôle et de surveillance, et leur extension au biologique.
Certains experts craignent que l’efficacité des vaccins soit moindre face au variant Delta Plus. Cependant pour l’instant les données fiables manquent pour trancher cette question.
Des voyageurs portant des masques de protection font la queue dans le hall d'enregistrement de l'aéroport de Ndjili à Kinshasa.
Arsene Mpiana / AFP
Selon le nombre de cas de Covid-19 recensés en Afrique, la prévalence du SARS-CoV-2 sur le continent est très faible. Mais les résultats des études de séroprévalence racontent une autre histoire…
Des professionnels de santé arrivent dans les îles Uros, sur le lac Titicaca, au Pérou, pour vacciner les habitants contre la Covid-19 avec le vaccin Sinopharm, le 7 juillet 2021.
Carlos Mamani / AFP
Le variant Lambda, qui a émergé au Pérou puis a envahi le pays, se répand. Toutefois, pour l’instant, les preuves n’indiquent pas qu’il soit plus dangereux que le coronavirus originel.
Pour espérer en finir avec l’épidémie, la couverture vaccinale doit progresser au niveau mondial.
Mat Napo / Unsplash
Comment évolue la couverture vaccinale dans le monde ? Quels vaccins sont employés, et dans quels pays ? La réponse en images, grâce aux données compilées par Our World in Data.
Des clients attendent de passer un test Covid-19 avant d'entrer dans une boîte de nuit à La Grande Motte, le 10 juillet 2021. Alors que le variant Delta, plus contagieux, se répand dans le pays, la vigilance reste plus que jamais de rigueur.
Sylvain Thomas/AFP
Le variant Delta circule sur la majorité du territoire. On le sait plus transmissible que le variant alpha, qui l’était lui-même plus que le coronavirus « historique ». Que sait-on d’autre ?
Une nouvelle étude a identifié plusieurs régions de l’ADN associées au risque de développer une forme sévère de Covid-19, comme ce patient soigné dans le service de réanimation de l'hôpital Louis Pasteur à Colmar.
Sébastien Bozon / AFP
Un effort international sans précédent a permis d’identifier des régions du génome associées à la susceptibilité à l’infection par le SARS-CoV-2 et au risque de développer une forme grave de Covid-19.
Une infirmière prépare une dose de vaccin Pfizer/BioNTech dans un centre de vaccination à Nantes, le 9 avril 2021.
Loic Venance / AFP
Faut-il obliger les personnels soignants à recevoir le vaccin contre la Covid-19 ? La question est délicate, mais la situation actuelle tendrait à imposer une réponse par l’affirmative.
Depuis le 9 juin dernier, il faut un certificat de vaccination ou un test PCR négatif de moins de 72 heures pour se rendre en Corse depuis le continent. Une préfiguration des restrictions à la liberté de mouvement qui survivront à l'épidémie.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Alors que l’état d’urgence sanitaire s’est achevé le 1ᵉʳ juin dernier, tout semble progressivement revenir à la normale. Mais est-ce vraiment le cas ?
Les mesures sanitaires de lutte contre le virus ont donné lieu à de multiples manifestations entre ras-le-bol, détresse économique et complotisme. Ici, un rassemblement organisé par le collectif “Retrouvons nos libertés” à Nice, le 14 novembre 2020.
Valérie Hache/AFP
Nombre de travaux tendent à faire des « théories du complot » un objet clé-en-main qu’il ne semble pas utile d’interroger en tant que tel.
Jean Castex et le préfet de la Nièvre, Daniel Barnier, lors de la présentation d'un plan d'investissement dans le système de santé, à Cosne-Cours-sur-Loire le 9 mars 2021.
Christophe Archambault/AFP
La pandémie a permis de mettre en lumière l’importance et l’autonomie des préfets dans la gestion de crise : assiste-t-on au dernier tour de piste d’une fonction au statut menacé ?
Une scientifique habillée d'une combinaison pressurisée au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.
(Agence de la santé publique du Canada)
Une grande partie de la recherche scientifique sur les coronavirus est menée dans des pays qui ne contrôlent pas la recherche à double usage ou les expériences de gain de fonction.
De nombreux travaux scientifiques ont montré que la plupart des épidémies sont caractérisées par des mouvements saisonniers. Qu’en est-il pour le Covid ?
Du calme, amis humains ! Je ne vais pas déclencher la prochaine pandémie.
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Le risque que des coronavirus franchissent la barrière d’espèce est faible. Mais si l’on en cherche, on en trouve malgré tout.
Un médecin s’enquiert de l’état d’un patient Covid-19 atteint de mucormycose, une infection fongique mortelle rare, à l'hôpital NSCB de Jabalpur, le 20 mai 2021.
Uma Shankar Mishra / AFP
Des milliers de patients indiens convalescents du Covid-19 sont frappés par une grave infection fongique souvent mortelle, la mucormycose. De quoi s’agit-il, et pourquoi une telle flambée ?
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Vladimir Fedotov/Unsplash
La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les travers d’une politique de santé publique qu’il est urgent de repenser pour combattre les inégalités, améliorer les capacités d’adaptation, etc.
Ilana Löwy, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les difficultés des patients à faire reconnaître le Covid long comme une maladie n’est sans précédent : il n’est qu’à voir l’histoire mouvementée des études sur le syndrome de fatigue chronique.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)