Aucun parti ne semble en mesure de dégager une majorité solide à l’issue du scrutin de dimanche. La déception de l’électorat pourrait se solder par une forte abstention.
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En élisant des représentants métropolitains au suffrage universel direct, on mettrait en danger la démocratie « made in France » ? Les exemples de Montréal, Tokyo et Naples disent autre chose.
Lors du Congrès du SPD, à Bonn, le 21 janvier 2018.
SASCHA SCHUERMANN / AFP
Le Congrès de Bonn a révélé le fossé séparant une jeune génération très hostile à l'idée même d'une nouvelle alliance avec la CDU à la vieille garde, sensible au poids de l'Histoire.
Donald Trump dans son bureau de la Maison Blanche, le 28 janvier 2017.
Mandel Ngan/AFP
La première année de Trump a aussi été marquée par une méthode qui s’est révélée assez conforme à celle qu’il avait utilisée tout au long de sa campagne victorieuse vers la presidence.
Donald Trump et Steve Bannon, en mars 2017, au temps où les deux hommes étaient proches.
Nicholas Kamm/AFP
Nicolas Gachon, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les tourbillons politique et médiatique qui entourent les récents propos de Steve Bannon sur Donald Trump rappellent à quel point la première victime collatérale du Trumpisme sera le Parti républicain.
«Estelada», le drapeau des indépendantistes catalans, brandi lors de l'élection du 21 décembre 2017.
Pau Barrena / AFP
Gouvernement indépendantiste sans indépendance, républicains sans République, unionistes sans union : telles sont les leçons de ce scrutin.
Les leaders nationalistes, Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, le 10 décembre 2017, au soir de leur triomphe électoral.
Pascal Pochard-Casabianca / AFP
Une attitude trop fermée du gouvernement risquerait de favoriser les conversions à l’indépendantisme et de creuser un véritable fossé entre une grande partie des Corses et la République.
Dernier meeting des indépendantistes à Barcelone, le 19 décembre 2017.
Pau Barrena / AFP
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Tous les sondages montrent que les résultats prévus conduisent à une Catalogne ingouvernable. La situation économique et sociale devrait alors continuer de se dégrader.
La salle du Congrès de l'ANC, à Johannesburg.
Wikus de Wet/AFP
La conférence de l’ANC qui a lieu du 16 au 20 décembre à Soweto et désignera le successeur du président Zuma pour l’élection de 2019 est d’une importance cruciale pour l'avenir de l'Afrique du Sud.
Les dirigeants nationalistes, Gilles Siméoni (à gauche) et Guy Talamoni (à droite), lors d'un meeting, le 24 novembre 2017.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Christian Thibon, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Les « hommes forts » ont repris l’initiative au Kenya en recourant à la violence et aux ressentiments ethniques, aux manipulations et aux pressions institutionnelles.
Gérard Larcher, le président (LR) du Sénat, conserve confortablement son fauteuil à l'issue du scrutin du 24 septembre.
Lionel Bonaventure / AFP
Si les résultats de LREM sont très loin de la percée annoncée, ils ne sont nullement catastrophiques. Elle a emporté une fraction significative de l’implantation socialiste traditionnelle.
Rien ne paraît pouvoir empêcher la reconduction d’Angela Merkel dans les fonctions de chancelière. Ce sera alors son quatrième mandat. Seule inconnue : avec quelle coalition ?
Second tour des législatives, le 18 juin 2017.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Les élections législatives de 2017 ont marqué un nouveau record d’abstention : 51,3 % au premier tour et 56,6 % au second tour. Comment expliquer ce phénomène et surtout comment l’endiguer ?
Les nouveaux venus du Palais Bourbon.
Thomas Samson/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Au terme d’une longue période électorale, le paysage politique français est totalement chamboulé. Les anciens partis de gouvernement sont marginalisés au profit d’une force centrale.
Dans un bureau de vote à Vertou, dans l'ouest de la France, le 11 juin 2017.
Loïc Venance/AFP
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.